Un enfant innocent dont la place devrait être normalement à l'école en ce début de la rentrée scolaire doit subir la mendicité qui lui est imposée. Les structures sociales sont alors pointées du doigt. Défavorisés par le sort, plusieurs enfants sont exposés à la déchéance. A défaut d'avoir des statistiques fiables sur leur nombre - leurs origines et sur les multiples causes de ces dérives - la rue demeure pour l'instant le seul indicateur de l'ampleur du phénomène de maltraitance de l'enfance. Pour avoir une idée sur cette situation inacceptable de ces enfants - il suffit de voir ces femmes dont l'âge ne dépassant pas souvent la trentaine, accompagnées d'un ou deux enfants en bas âge arpentant les artères principales ou assises sur de larges trottoirs défoncés - tendant les mains meurtris pour quémander quelques sous susceptibles d'atténuer momentanément leurs souffrances. Quitte à le répéter encore une fois, disons que les structures sociales et ces multiples associations à caractère humanitaires sont pointées du doigt. Que font-elles et quel est leur rôle ? Pourtant, en leur qualité de protecteur de l'enfance, elles doivent réagir contre l'existence de ce phénomène qui constitue à court terme un vivier de la délinquance juvénile. Les imams sont également interpellés pour enrayer ce phénomène combien dégradant pour la foi de musulman. Un fait mérite d'être signalé… Notre pays à l'exemple de nombreux pays a pourtant ratifié à travers le décret présidentiel 97/12 du 5 avril 1997 la convention relative aux droits de L'Enfance. Une question s’impose : Faut-il en rire ou en pleurer?
Saida. Progression de la mendicité… spectacle affligeant !
- par OULD OGBAN
- Le 29 Septembre 2024
- 71 visites