Le wali Sayoud revisite la SDEM de Cap Blanc. «Le captage de l’eau, l'étape la plus complexe de l'ouvrage de dessalement»

Le wali d’Oran Sayoud Saïd avait le visage rayonnant mardi au cours de sa «énième» visite d’inspection mais pas la dernière sans doute) du Méga projet en fin de réalisation à la future Station de dessalement de l’eau de mer de Cap Blanc à Boutlélis, constatant de ce fait, une amélioration très significative de la cadence des travaux et une réceptivité accrue aux normes par rapport aux dernières visites, ce qui fait que leur avancement soit à hauteur de 97 %. Cette nouvelle, à première vue réjouissante, n’a pas pour autant dissuadé le premier responsable de la wilaya M.Sayoud de donner des nouvelles directives en vue d’accélérer les livraisons des deux grands Réservoirs d’eau distants l’un de l’autre de quelques encablures seulement, le premier de 30.000 mètres cubes et le deuxième de 50.000 mètres. Sachant pertinemment que l’importance a été accordée à la réception dans les délais soit en octobre du 2eme réservoir eu égard notamment à sa grande capacité de stockage. Ce méga projet est en fin de compte doté d’une importance somme toute capitale pour l’avenir de la sécurisation de la ressource hydraulique produite localement par le dessalement et une meilleure distribution de l’eau potable pas seulement au niveau de la deuxième plus grande ville d’Algérie mais aussi aux wilayas limitrophes. D’une capacité de 300.000 mètres cubes jour, elle est considérée jusque-là comme la plus grande Station de dessalement en Afrique dotée aussi bien en grands réservoirs qu’en transferts de l’eau dessalée consistants. Accompagné de son Staff de la Chefferie Exécutive de wilaya des membres du Parlement du médiateur de la République et de maires concernés de Ain kerma, Boutlélis, d’Ain Turck ainsi que de leurs Chef de daïra respectifs, entre autres, le wali a débuté sa visite par le grand Réservoir de 50.000 mètres cubes en fin de réalisation au niveau de ladite Station et à propos duquel, le wali s’est montré satisfait parce que le Réservoir de 50.000 mètres cubes sur lequel il nourrissait beaucoup d’espoirs était la vraie problématique de l’ouvrage hydraulique en question, fusse-t-il aussi grandiose et qui donc devrait permettre de sécuriser «une bonne fois pour toute» la distribution de l’eau potable à partir de cette Station de dessalement de Cap Blanc, même en cas de «problèmes» vers la population de la wilaya d’Oran et celles des wilayas avoisinantes. Sur le chantier avec le chef du projet et le bureau d’études concernés en plus de plusieurs responsables de secteurs comme la DRE, la Séor et la DTP, le wali qui, à ce titre, a souligné longuement l’importance cruciale d’une meilleure sécurisation de la ressource hydrique en Algérie et a rappelé sur le fait que cette Station de dessalement de Cap Blanc s’inscrit dans le cadre du Programme du président de la République Abdelmajid Tebboune, portant réalisation de cinq stations de dessalement avant fin 2024 soit à Tipaza, Boumerdes, Al Taref, Béjaia et Oran en plus de 7 nouvelles stations pour la période 2025 -2030». Le wali a ensuite décortiqué les différentes étapes, procédés, défis et solutions techniques du dessalement dans le processus précisant que le «captage de l’eau (ndr un système qui permet d’extraire l’eau d’un océan pour ses utilisations diverses en plus des étapes de décantation et de filtration) est l’étape «la plus complexe» de l’ouvrage parce qu’il se réalise à moins 11» ajoutant que «ce grand projet hydraulique a été réalisé avec des compétences 100 % algériennes» en plus des ouvrages dont se réjouit aujourd’hui la wilaya tels le MAO, la Station de dessalement de la Mactaa, les stations d’épuration et des renforcements en réseaux d’alimentation en eau potable dans les communes et les daïras sans oublier, bien sûr, les stations de relevage et de pompage. Sur la situation actualisée au 24 septembre du projet en question, le wali apprendra que le délai fixé de fin décembre 2024 concernant la mise en service de cette Station sera «respecté à la lettre» conformément aux engagements. Selon les sources de l’hydraulique, le coût total de ce méga projet pourrait avoisiner les 90 milliards de da. Toutefois, le rendez -vous a été donné par le wali pour octobre en vue d’inspecter la mise en exploitation du grand réservoir et parallèlement évaluer l’évolution de ce projet capital qui attend sa réception dans moins de trois mois.