On a souvent entendu cette expression "la montagne accouche d’une souris". C’est bien le cas de tous ceux qui, à l’approche des échéances électorales, commencent à vouloir réveiller les formations politiques pour s’autoproclamer militants pour tel ou tel parti. A Mostaganem, pour beaucoup de candidats, les critères de compétence ne sont pas mis en avant. On s’installe sur des listes uniquement pour briguer un siège. Ce que nous appelons communément l’opportunisme. Le constat est que beaucoup de "représentants du peuple", à travers les différentes assemblées, sont là que pour faire acte de présence. Ce qui est désolant, c’est que les élus sont rémunérés pour un travail que beaucoup n’accomplissent guère. Socialement perchés, en haut, et à défaut de formation en politique, ils s’engagent dans des labyrinthes desquels ils ne s’en sortent jamais. C’est-à-dire qu’ils pensent faire de la politique mais en réalité ils dévient carrément de leur mission qui est celle d’apporter aux citoyens, des solutions à leurs préoccupations. Les ambitions de la wilaya de Mostaganem sont immensurables et la wilaya a besoin des élus pour son rayonnement et son développement à tous les niveaux. Mostaganem a des attentes, elle a des aspirations pour valoriser son potentiel. Ces derniers temps, cette wilaya, à diverses vocations, doit avancer sans perdre du temps, dans une atmosphère de discorde. Mostaganem doit évoluer, avec le concours de tous, notamment de ceux qui gravitent autour des sphères de décision. Cette wilaya n’a pas le droit de reculer et les élus doivent être la cinquième roue motrice pour propulser ses atouts et en faire un pôle économique prospère. Les électeurs de la wilaya choisissent leurs élus au suffrage universel, oui c’est vrai mais ils attendent d’eux le retour. Ce retour, c’est ce qu’ils doivent apporter comme projets, ce qu’ils accomplissent comme contribution à l’essor de la région. Aujourd’hui, on ne cache pas le soleil avec un tamis. Ces élus doivent avoir un bilan, doivent s’intéresser au mieux aux grands projets dont la wilaya a besoin. Par acquis de conscience et de responsabilité, les élus doivent privilégier la concertation et le dialogue afin d’épargner à Mostaganem ce climat de dissension qui impacte négativement la sérénité des citoyens. Pour revenir sur les attentes des citoyens, beaucoup s’accordent à dire que le rôle d’un élu, surtout un élu national, doit être à la hauteur de sa mission de représentants d’une population. Ceci veut dire que l’élu, même s’il n’a pas de formation politique, a des compétences universitaires qu'il doit utiliser avec intelligence pour oeuvrer pour l’intérêt de sa wilaya. Ce représentant national doit être connu par ses actions parce qu’il apporte du positif et ne doit pas se regarder le nombril, en s’enfermant dans des domaines improductifs. Dans ce sens, les partis politiques ont une fiche à revoir. Les partis doivent procéder à l’évaluation de leurs élus et doivent remettre de l’ordre dans leurs cercles pour éviter à la wilaya de rétrograder. On en a toujours cru aux élus mais quelquefois la montagne accouche d’une souris. Néanmoins, faut-il le souligner, Mostaganem survivra à toutes les tempêtes car il y a ceux dont la conscience est calquée sur l’Algérie des sacrifices… l’Algérie triomphante.
Elus de Mostaganem. Quelquefois, la montagne accouche d’une souris
- par Charef Kassous
- Le 21 Mai 2025
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