19ème Rencontre cinématographique de Bejaïa. Une quarantaine de films au programme

La 19ème édition des rencontres Cinématographiques de Bejaïa (RCB) se tiendra du 24 au 29 septembre prochain, où une quarantaine de films seront au programme alliant le court-métrage, le documentaire et le long-métrage de différentes nationalités et horizons cinématographiques. "40 films algériens et étrangers dont 7 longs métrages, 13 courts métrages et 5 documentaires", choisis parmi plus de 360 films réceptionnés, seront projetés, indique M. Abdelhakim Abdelfatah, le directeur artistique de cette manifestation au cours d'une rencontre avec la presse consacrée au programme de cette 19e édition dont les films retenus traitent de thématiques différentes, notamment les événements historiques, la cause palestinienne et les sujets sociaux.
L'édition 2024 de cet évènement cinématographique qu'abritera la Cinémathèque de Bejaïa, verra la projection de longs métrages "Larbi Ben M'hidi" de Bachir Derrais, "Six pieds sur terre" de Karim Bensalah, "Ce n'est rien" de Merzak Allouache et "Franz Fanon" d'Abdel Nour Zahzah, entre autres.
Le film "Boualem Zid El goudam" (1980) de Moussa Haddad, sera présenté au public après qu'une copie de cette œuvre, retrouvée en Allemagne et numérisée, sera projetée pour la première fois au public. Au programme de cette édition également, des courts métrages de fiction comme "Abdelkader" d'Oumnia Hanader, "Après le soleil" de de Rayan M'cirdi et "La voix des autres" de Fatima Kaci, en plus des documentaires dont "Je suis une autre" de Walid Sahraoui. Ces rencontres, attendues par le public, prévoient également la projection de "11 courts métrages" sur les souffrances des Palestiniens qui continuent de subir les agressions et les bombardements barbares dans la bande de Gaza par l'occupation sioniste. Ces productions, entre fictions et documentaires, réalisés en 2024, portent à l'écran les crimes de l'occupant sioniste contre les Palestiniens comme "Palestine Island" de Nour Ben Salem et "And Still, it remains" de Arwah Aburawa et Turab Shah. Parallèlement aux projections, des ateliers de formation sur les techniques d'écriture de dialogues dans le cinéma et l'adaptation de romans au cinéma sont programmés, selon les organisateurs.
Les activités, programmées en marge des projections, incluent également une table ronde intitulée "Le rapatriement et la restitution des archives cinématographiques : défis juridiques, politiques et éthiques", en plus d'une rencontre autour de la thématique du cinéma, les influenceurs et les critiques".
« Après chaque projection, le débat Public-Réalisateur prend une place centrale, les aspects du film sont traités selon la vision, la lecture et la sensibilité de tout un chacun », nous dira un membre du comité d’organisation en précisant toujours à propos de cette manifestation cinématographique que « des regards se croisent mais vont parallèlement dans la même direction, celle portée sur la promotion du cinéma ».
Une promotion qui ne peut se réaliser sans la contribution de toutes les forces pouvant apporter de la dynamique à cet élan. « L’engagement premier des RCB est celui de s’exprimer librement, et donner la parole aux professionnels du cinéma et au public d’en faire tout autant.
La liberté de ton est le leitmotiv qui anime l’esprit des RCB », indiquent les organisateurs de ces rencontres en soulignant aussi « la promotion de l’apport féminin au cinéma, à travers la programmation de films faits par des réalisatrices venues de tous bords et de la sollicitation de comédiennes et autres professionnelles du cinéma ».
Organisées depuis 2003 par l'association "Project heurts", avec le soutien des collectivités locales et des opérateurs économiques locaux, les rencontres cinématographiques de Béjaia, est un rendez-vous cinématographique qui se veut un espace d'échange entre producteurs, amateurs et professionnels du 7e Art. Cette 19e édition des rencontres Cinématographiques de Béjaïa promet déjà d’être riche en découvertes cinématographiques et en rencontres passionnantes.


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