Notre sécurité alimentaire passera par le Sud

Le grand Sud algérien dort-il sur des richesses inestimables? Les gisements et les minerais, ce ne sont pas notre plat du jour. Nous préférons, aujourd’hui, parler agriculture et sécurité alimentaire ainsi que l’apport du Grand Sud dans cet effort. La démographie algérienne ne cesse d’augmenter presque chaque année et avec elle, la nécessité d’assurer la bouffe à chaque bouche, n’est pas sujet à caution. Si le béton armé et l’avance rapide de l’urbanisme avaient grignoté sur les meilleures terres arables au nord, il ne resterait que de demander du secours au Sud dont les atouts agricoles restent inestimables. Toutes les études faites à ce sujet avaient donné les preuves que ce que nous connaissons, sur cette très vaste région aride et à première vue, peu hospitalière, est infinitésimal. Les premières ébauches et les premiers essais se sont avérés très encourageants. La question pertinente et impérative de la disponibilité de l’eau est d’emblée réglée, puisque cette région, paraissant desséchée, recèle des quantités d’eaux souterraines sans égal dans le monde entier. C’est une grande nappe, un vrai océan phréatique, notamment dans les régions adjacentes à la Libye. Il ne reste devant les hauts responsables concernés, que mettre en place une stratégie, visant l’exploitation rationnelle des territoires du sud, en commençant par rendre disponibles tous les moyens nécessaires financiers, techniques, matériels, énergétiques et humains, selon des plans, plans judicieusement dressés à l’avance.. Puisque l’eau n’est plus désormais un problème qui se pose, l’énergie électrique n’est plus également posée, du moment que nous sommes dans la région où existe une forte source en énergie solaire. Il suffirait cependant d’exploiter cette énergie écologique dans la production de l’énergie électrique. Du coup, l’argent n’ira pas poser de problèmes, dans un des plus grands pays producteurs d’hydrocarbures dans le monde. Ce qui manque pour le moment, ce n’est autre que la volonté politique qui est nécessaire, afin de mettre en pratique ce grand rêve national. Sans cette volonté politique, ce grand trésor va être perdu à jamais. Les Algériens vont regrettablement, être privés d’un paradis terrestre, participant activement à la production de leur bouffetance. En Algérie, c’est toujours le manque de cette volonté politique draconienne qui avait laissé passer sous le nez des grandes occasions qui auraient pu être salvatrices pour le pays. Nous souhaitons que le Président de la République, fraîchement réélu pour un nouveau mandat, ait le temps nécessaire, afin de se préoccuper de ce dossier.


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