Des rumeurs persistantes hantent la bâtisse du MCO. Dumas et El-Ouazzani pour booster Bouzidi ?

A une semaine du premier match officiel de la saison pour le Mouloudia d’Oran, la sérénité a laissé place à de l’inquiétude et des doutes notamment du côté des supporters. La manière avec laquelle « l’image du MCO » est gérée par l’actuelle Direction de la SSPA depuis qu’Hyproc en est devenu l’actionnaire principal, laisse, d’ailleurs, présager une entrée en matière difficile, surtout pour le numéro 1 du Conseil d’administration, Ahmed Belkacemi et son entraîneur en chef Youcef Bouzidi. Absent des radars, des écrans et même des ondes de radio depuis sa prise de pouvoir aux dépens du prétendu président du même Conseil d’administration, Chakib Ghomari et de son vice-président Fayçal Belbachir, utiles au club surtout pour les opérations médiatiques sans véritable conséquence, le véritable patron du club est de plus en plus contesté dans la rue mouloudéenne, au point d’avoir une impopularité record. Surtout après avoir fermé la porte du club au nez des supporters, aussi bien pour les entraînements que pour les rencontres amicales. Idem pour son coach Youcef Bouzidi dont le management est très décrié au sein du vestiaire et bien au-delà. L’ampleur de cette contestation en interne est telle que des informations, émanant de la Direction même d’Hyproc, évoquent, depuis quelques jours déjà, des contacts finalisés avec l’entraîneur français Franck Dumas et son adjoint Slimane Raho, pour prendre en charge le staff technique dans quelques semaines. C’est comme si la Direction de Belkacemi, certaine de l’échec de Bouzidi, aurait exhorté Dumas à se tenir prêt à prendre la relève avant même que le mois d’octobre ne soit consommé. La démission de Si Tahar Cherif El-Ouazzani de la JS Saoura a, également, contribué à faire enfler cette rumeur vu que l’ancien capitaine des années de gloire du club d’El-Hamri se présente comme un parfait plan B au cas où l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille venait à décliner la proposition oranaise. Tout cela a pris autant d’ampleur que par la faute, soulignons-le, du manque de communication flagrant de la Direction mouloudéenne qui fait le dos rond et n’informe presque jamais son public de l’actualité de l’équipe-fanion, à l’image du mutisme qui entoure les blessures de certains joueurs. Le fait de n’avoir pas réagi, à l’écoute de ces rumeurs insistantes, laisse même à penser que l’administration de Belkacemi en serait à l’origine, tant elle gagnerait au change en cas de démission d’un Youcef Bouzidi, de plus en plus sous pression.


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