Transport urbain et suburbain. Véritable casse-tête chinois

Le transport urbain et suburbain est devenu un véritable casse-tête chinois dans la wilaya d’Oran, en matière de qualité de service, parc roulant et répartition et gestion des dessertes. Autant de problèmes qu’il faut traiter dans les meilleurs délais. Le transport, premier secteur libéralisé, a connu en effet à Oran une certaine amélioration du fait de l’accroissement considérable de son parc roulant. Cependant, la médiocrité conséquence de la vétusté de la majorité des bus de transport, semble être acceptée par tous et s’érige en sorte de culture. Les moyens de transport des opérateurs privés dont les images ont été largement relayées sur les réseaux sociaux suscite une vague d'indignation des Oranais. Ces images de bus bondés sont en infraction totale du code de la route et des cahiers de charges. Ces règles ne sont visiblement pas respectées sur toutes les lignes exploitées car n'importe quel degré de déplacement peut faciliter la propagation interpersonnelle et géographique de diverses maladies, en mettant en danger d'autres personnes. Les moyens de transport en commun sont constamment bondés surtout sur certaines lignes comme le 4G, 37, 28, 51, 53 et bien d'autres. Les voyageurs sont serrés les uns contre les autres. Ce qui augmente le risque de contamination bien que l'angoisse ne cesse de s'amplifier chez les Algériens et qu'ils soient conscients du risque de contamination élevé, une majorité d'entre eux n'ont d'autre choix que d'emprunter ces moyens de transport pour se rendre au travail. Aujourd'hui, beaucoup de citoyens sont convaincus que le transport à Oran est synonyme de «misère». Manque d’hygiène et de salubrité, surcharge imposée, non-respect des arrêts de bus et encore moins des horaires de départ et d’arrivée sont autant de maux qui gangrènent ce secteur.
En plus de cela, dans les différentes stations de bus, entre autres celles de Sidi El Bachir, Hassi Bounif… la saleté règne partout, vecteur de maladies respiratoires, olfactives et ophtalmiques. Ce constat alarmant et désolant à la fois n’échappe, en réalité ni aux autorités locales, ni aux élus ni aux usagers qui, en premier chef, subissent à leur corps défendant, ces agressions engendrées par une attitude de laxisme.


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