La désastreuse gestion de la communication y est pour beaucoup MCO : Le doute s’installe

L’euphorie qui avait gagné la rue mouloudéenne au lendemain de l’officialisation du maintien de l’équipe-première parmi l’élite professionnelle nationale et l’optimisme démesuré qui avait suivi l’annonce du recrutement massif de l’intersaison ont laissé place au doute et à un certain degré de pessimisme chez une grande partie des supporters.
Les résultats des matches-tests disputés aussi bien en Turquie qu’à Oran y sont certes pour quelque chose tant l’équipe ne n’est jamais hissée au niveau des ambitions de son marge public, mais c’est aussi et surtout la façon dont la direction gère cette période charnière qui a fini par inverser la tendance. Interdits d’assister aux rencontres amicales des Rouge et Blanc pour on ne sait quelle raison valable, les supporters commencent, en effet, à se poser des questions sur ce qu’il y a lieu de cacher. D’autant plus qu’aucun membre de l’administration n’a daigné communiquer à ce sujet, ni à travers le canal officiel du club via les réseaux sociaux, ni dans la presse. L’absence de Chakib Ghomari et de Fayçal Belbachir de la scène médiatique a, d’ailleurs, interpellé une bonne partie des inconditionnels du club d’El-Hamri qui reprochent, notamment, au duo susmentionné de ne jamais se comporter comme devraient le faire le président du conseil d’administration et son premier vice-président. Et même si tout le monde à Oran et ailleurs n’ignore aucunement que le véritable patron actuel du club n’est autre qu’Ahmed Belkacemi, le manque de communication des habituelles figures de proue a fini par creuser un énorme fossé entre la direction du Mouloudia et ses supporters. Ce manque de clarté que rien n’explique va même au-delà du volet sportif et touche même l’aspect médical puisque plus de deux semaines après leur admission à l’infirmerie, rien n’a été communiqué à propos de la nature des blessures de Hammache et Boukholda, ce qui en dit long sur l’absence d’une véritable stratégie à ce niveau. Toutes ces incartades et ce manque de vision professionnelle ont, en somme, confirmé que les actuels membres du conseil d’administration de la SSPA-MCO sous pavillon d’Hyproc sont aux antipodes de ce qu’exige le football de haut niveau en matière de gestion et de présence quotidienne. La façon dont a été géré l’intersaison n’augure, de fait, rien ne bien positif pour les Hamraoua qui risquent de vivre une saison bien plus difficile que prévu.


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