Après l’exemple des «Cités pilotes». Les trottoirs des «quartiers intérieurs» attendent d'être réaménagés

Après les grandes opérations lancées par les délégations communales locales visant la libération des trottoirs du phénomène du squat par les commerçants, il y a lieu, dès à présent, à penser à réaménager ceux d’entre eux qui sont en état de vétusté notamment en ce qui concerne les trottoirs des «quartiers intérieurs» de plusieurs de ces délégations communales afin de leur redorer. Pour des élus locaux et éventuellement un vaste public, la ville dense et populeuse a trouvé son expression dans les grands pôles d’habitat créés et les aménagements urbains mis en place comme les espaces verts, les trottoirs et bordures de qualité, kiosques et toilettes publiques innovantes comme à l’image de ce qui a été fait à Akid Lotfi, Millénium Hasnaoui ou encore Es-Seddikia, en somme de belles cités pilotes qui sont des quartiers de référence, faisant la fierté de toute une ville, au moment où plusieurs autres faubourgs intérieurs de l’ancienne ville d’Oran comme Plateau, Derb, Hamri, Gambetta ont besoin de réaménager et réhabiliter leurs trottoirs. La question est aujourd’hui posée par des élus locaux et les citoyens de ces quartiers concernés, à l’approche du mois de Ramadhan. Un mois durant lequel la circulation piétonnière demeure une prédilection des amoureux de randonnées pédestres nocturnes ou de rencontres et de visites entre amis et membres de la famille. Certains quartiers intérieurs attendent les opérations de «toilettage» de leurs trottoirs dont certains sont défoncés et détériorés par les perforations causées par le lancinant phénomène de stationnement nocturne, pendant plusieurs heures, des véhicules, faute de parkings en nombre suffisant. Les citoyens, notamment les personnes âgées dans des quartiers «intérieurs» de l’ancienne ville, aiment et éprouvent du plaisir à y circuler et flâner qui pour vaquer à leurs approvisionnements journaliers de nécessité ou encore en quête d’admirer l’espace, sentir l’air frais et les rayons du soleil. Pour sortir de leurs quartiers, ils doivent faire très attention à l’état des trottoirs, au risque de se tordre un pied ou glisser.