Bouira. Journée d’étude sur les accidents de travail et les maladies professionnelles

La première Journée d’étude sur la médecine de travail a été organisée, hier, au niveau de l’amphi du centre de formation professionnel « Hassan Hadri » à Bouira par la Direction de la santé et de la population (DSP). Selon la doctoresse Hamichi, chef de service des structures et des activités de soins, au niveau de la DSP, «cette journée est organisée par nos soins, en collaboration avec l’Inspection du travail, la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et le secteur de l’environnement». Elle a ajouté que: «La journée est scindée en deux sessions dont la première est consacrée à la médecine de travail, pour présenter et débattre des thèmes concernant les maladies professionnelles et la réglementation de la médecine de travail», soulignant en outre que «la deuxième session est destinée au rôle de la CNAS dans la médecine de travail». Le représentant de la CNAS, Réda Rahmi, responsable de la cellule de prévention des accidents de travail et maladies professionnelles, est intervenu pour donner des détails sur la situation des accidents de travail et des maladies professionnelles à son niveau. Il dressera un état des lieux depuis l‘année 2022, durant laquelle il y a eu pas moins de 728 accidents de travail enregistrés dont 635 avec arrêts de travail (AT) et 06 décès. La prise en charge des cas a été assurée à raison de 78,22 %, d’après l’intervenant. Pour l’année 2023, il y a eu 96 accidents de travail répertoriés dont 13 décès. L’année 2024 a vu 719 accidents de travail constatés avec 648 avec arrêts de travail (AT) et 18 décès. Comparativement aux années précédentes, l’on a remarqué une nette augmentation dans les accidents de travail. Cela revient à plusieurs raisons selon l’intervenant dont notamment, les négligences dans la protection individuelle du travail par les employeurs tels que les gants, les combinaisons, les gilets, les harnais de sécurité, les protections auditives etc… Sur le volet maladies professionnelles, le responsable de la cellule de prévention des accidents de travail et maladies professionnelles à la CNAS révélera qu’en 2024, 30 cas ont été mentionnés.²&