Réhabilitation de marchés, d’édifices coloniaux et de monuments historiques. Le wali inspecte les travaux d’urgence du «Palais de Bey» et du «Grand Hôtel»

Le wali, Samir Chibani, a été, ce samedi, au chevet du projet grandiose concerné par le lancement des travaux urgents de la restauration et la réhabilitation du monument historique «Palais de Bey» dit aussi «Ksar El Bey» dans le plus vieux quartier d’Oran, à savoir Sidi Houari dont le montant est de 79 millions de DA. L'entreprise qui a été d’ores et déjà désignée, est chargée de ces travaux récemment, après avoir achevé toutes les procédures nécessaires à la mise en œuvre de cette opération visant à préserver ce site historique. Cette importante opération concernera l'ensemble des annexes du "Palais du Bey" ainsi que le divan, la salle préférée et d'autres espaces. La durée des travaux urgents pour ce site historique a été fixée à 12 mois. Selon des sources historiques, le "Palais du Bey" date de l'époque ottomane et a été construit par le Bey Mohamed Benothmane en 1792. Ce site qui couvre une superficie de 5,5 hectares, comprend le divan, le pavillon préféré, les jardins et d'autres installations... Un véritable chef d’œuvre architectural de la ville d’Oran. Le wali a visité toutes les annexes et les salles de ce monument de taille à préserver. D’autres sites historiques ont été visités par le premier responsable de la wilaya comme le «Grand Hôtel» d’Oran de 80 chambres, concerné lui aussi par des travaux d’aménagement et de réhabilitation, opérationnels depuis 2020-2021, la Mosquée «Abdullah Bnou Salam», en chantier sis au boulevard Maâta, l’imposant bâtiment numéro 1 de la place du 1er Novembre, plus connu par «l’Hôtel de Ville» inauguré en 1886, actuellement en pleins travaux d’achèvement de sa réhabilitation intérieure, le «Château Neuf» transformé pour les circonstances en siège municipal de l’APC d’Oran, la Mosquée «Pacha» dont la restauration est en phase d’étude et enfin l’ancien siège de la Préfecture de Sidi Houari, quartier parmi les plus anciens du bassin méditerranéen et qui regorge de monuments de plusieurs époques coloniales. Au cours de son périple sur les sites historiques en réhabilitation et restauration, le wali a longuement insisté sur le caractère typique et historique de tels projets qui de surcroît se heurtent à l’histoire et le patrimoine de la ville comme il a donné des directives aux responsables et entreprises, en charge des travaux sur le respect des délais et la qualité des travaux. Auparavant, le wali, Samir Chibani, avait débuté sa visite dans les grandes esplanades vertes de la ville comme le jardin pôle de Sedikkia où de vastes travaux d’aménagement de kiosques sont en cours, la jardin de la frange marine concerné par la réhabilitation, au même titre que le marché couvert de «Saint Eugène».