Alors que le FLN annonçait mardi la «réussite de sa restructuration». Cible d’une manœuvre de déstabilisation, un député malmené

La sécurité et la protection fonctionnelle des élus locaux et nationaux sont une mission noble de la collectivité locale qui revient à chaque fois en débat dès qu’il s’apparente à des menaces, des violences ou des injures en cours d’exercice de leur fonction. Cette question, somme toute pertinente, mérite aujourd’hui et en ce début de l’année 2025, d’ouvrir un débat sincère afin de réviser les modalités pratiques et fonctionnelles de la protection des élus locaux et même ceux des assemblées dites nationales. L’incident qui s’est passé ce mardi, en marge de la rencontre de la clôture des travaux de l’opération de la restructuration de la base du parti du Front de libération nationale (FLN) à Oran, devrait renvoyer selon les élus de ce parti à une procédure d’octroi direct de la protection fonctionnelle de certains élus comme les députés qui sont parfois sujets à des menaces par certaine personnes de surcroît infiltrées voire «exogènes au parti». Alors que tout baignait dans l’huile, au moment du déroulement en apothéose dans la grande salle des travaux de la clôture de la restructuration des instances locales du parti à la Mouhafada d’Oran, certaines personnes se sont faufilées dans une salle d’en haut et s’en sont pris à un député de Kerma, le malmenant et l‘insultant pour tenter de perturber le cours des travaux de la rencontre en question, intervenue en cette fin d’année 2024. Depuis 2010, le FLN n’avait pas subi cette restructuration et il était temps de le faire afin de rendre légitimes ses structures organiques, ce qui pose des interrogations sur les vraies raisons ayant conduit à ces manœuvres de déstabilisation du parti de l’extérieur alors que le FLN amorce un tournant crucial vers l’avant, afin de redorer sa place de parti leader politique incontesté en Algérie, grâce aux efforts de restructuration, de l’opération de rajeunissement des rangs de ses effectifs et accroître sa mobilisation durant les échéances politiques futures. Selon les militants du parti, cet incident ne doit pas passer inaperçu et sous silence, car il reflète, selon eux, certains coups de l’extérieur qui visent le vieux parti à Oran qui, il faut le reconnaître, se redresse et se met aux diapason des exigences de la nouvelle génération de la société militante. D’aucuns parmi les spécialistes des questions politiques mais aussi des militants du parti eux-mêmes à l’échelle locale, considèrent que «le secrétaire général du parti, Abdelkrim Bembarek, tente depuis son désignation d’instaurer un climat de sérénité et de discipline au sein de son parti», en plus de sa restructure mais il doit aussi faire face en outre aux tentatives de déstabilisation et aux divisions venues de l’extérieur. 


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