Les deux Ivoiriens, symboles de l’incroyable gâchis estival. MCO: Un douteux rapport qualité-prix!

Incapable de profiter du match très moyen de l’USMA pour revenir du stade du 5-juillet avec un résultat positif en poche, le Mouloudia d’Oran a encore une fois grandement déçu son nombreux public. Avec cette lourde défaite (3-0) à Alger, la formation drivée par Eric Chelle termine l’année civile sur la pire note possible et une dégringolade au classement général qui risque encore de se poursuivre après la mise à jour du calendrier et le déroulement des matchs en retard. Il faudrait, néanmoins, préciser qu’ils n’étaient pas vraiment nombreux, ceux qui pensaient cette équipe du Mouloudia, capable d’un quelconque exploit face aux hommes de Nabil Maâloul. Le fait d’avoir déjà perdu face à des petits bras du circuit national comme le Nadjm de Magra, l’Olympique d’Akbou ou encore le Mouloudia d’El-Bayadh ne prédestinait, en effet, aucunement «ce » MCO à aller imposer sa loi chez l’un des candidats au titre final alors que les coéquipiers de Redouani impressionnent à chaque sortie continentale en Coupe de la Confédération Africaine de Football. Tous ceux qui s’entêtaient à croire que les Rouge et Blanc, cru 2024-2025, étaient capables de titiller les sommets et de viser l’un des deux titres majeurs mis en jeu, ont, d’ailleurs, fini par se résigner à l’idée que cette équipe, telle que montée par l’actuel conseil d’administration de la SSPA sous Hyproc, est bonne, au mieux, pour un maintien sans trop de soucis. La qualité douteuse de l’écrasante majorité des recrues estivales, notamment les deux Ivoiriens Gnoleba et Syla, en est forcément pour quelque chose. Car, alors que les sommes engagées pour cette opération recrutement opérée par l’homme le plus influent du CA, Ahmed Belkacemi, laissaient croire en un retour en force du Mouloudia sur le front des conquêtes pour les places d’honneur et les lauriers, le résultat en est tout à fait contraire : l’impitoyable vérité du terrain a fini par démasquer nombre d’arnaques, principalement celles liées à la valeur réelle des étrangers et émigrés recrutés à prix d’or. Incapable de trouver une solution miracle en dépit des changements opérés et des alternatives tentées, l’entraîneur franco-malien Eric Chelle a, lui-même, fini par comprendre que son projet de jeu et ses ambitions paraissent désormais démesurés par rapport à la qualité des joueurs de l’effectif dont il dispose. Le fait de n’avoir même pas convoqué le milieu de terrain ivoirien Sery Gnoleba auquel des sources médiatiques, notamment le crédible et très sérieux journal El-Khabar, ont attribué le plus gros salaire du vestiaire, en est, certainement, la meilleure preuve et le plus édifiant exemple de l’incroyable gâchis qu’aura été le recrutement estival opéré par le board mouloudéen d’Hyproc.


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