En faire un «pôle pluri touristique» attractif. Vieux bâti, un des soucis majeurs à Oran

Dans un registre précis, la réhabilitation du vieux bâti et des monuments historiques tels le Château neuf, la Mosquée «Pacha» à Sidi Houari, l’Hôtel de Ville devenu après l’indépendance le siège de la Mairie d’Oran avant sa fermeture il ya une douzaine d’années de cela, puis la réactivation des travaux de son chantier intérieur, outre le projet de construction du futur Parc urbain de Daya Morsli et le monument «Emir Aek» surplombant les hauteurs des monts de Murdjadjo, constituent des axes prioritaires des actions des autorités locales. Autant de projets donc qui devront booster le secteur de tourisme de la deuxième ville d’Algérie compte tenu de sa double dimension: culturelle et historique cela s’entend. Soit une destination touristique de choix qui devra exploiter ses potentiels diversifiés, sachant le nombre d’hôtels construits dont au moins une vingtaine durant l‘année 2024 seulement. Il va sans dire que tous ces projets entre achevés et réceptionnés, lancés ou en cours, ont pour objectif principal d’améliorer l’image de cette ville accueillante susceptible de capter davantage des flux d’investissement de touristes mais de capitaux financiers aussi. La nature et la conception des travaux de réhabilitation et de restauration des vieilles bâtisses notamment celles datant de l’époque coloniale suivant l’architecture de ces dernières, obéissent à un impératif qui consiste à redorer cette ville, sa vocation historique et son anthropologique initial. En témoigne son grand Musée d’arts contemporain et du patrimoine de Zabana qui représente une vitrine et une témoignage accablant à travers les restes, ossements et fossiles des différentes formes de vie et d’existence de l’homme à travers les âges de cette ville millénaire. Une ville également sûre et sereine dont la population est réputée pour son accueil, ses acceptations, ses accointances, ses harmonies outre sa docilité avec les étrangers et sa conciliation avec son histoire combien riche. La réhabilitation du vieux bâti notamment culturel et historique n’est nullement une brève expression banalisée et réduite à de simples coups de pierre à donner à ces édifices historiques mais il s’agit en plus d’une démarche à long terme qui exige l’adhésion de tous les acteurs concernés dont entre autres la société civile et les citoyens. Ceux-là même à qui la mission a été donnée afin de contribuer à préserver cet arsenal touristique unique au monde.


ads