L'un des points noirs dont souffre la ville d'Oran souffre à l’instant d’autres wilayas du pays de certains points noirs dont celui de la circulation et du problème causés par les opérateurs de transport urbain et suburbain, à cause de la désorganisation de ce secteur qui fait couler beaucoup d’encre. Certes, le transport urbain est l'un des multiples services indispensables au bienêtre de l'homme moderne, car à tous les niveaux notre ère est celle du mouvement.
La deuxième wilaya du pays est bien loin d'échapper à ce tourbillon de par son histoire et son statut de métropole régionale et le lieu de prédilection de cette mobilité nécessaire à toute vie économique, social et urbaine, transformant toutes les communes en un réel espace de mouvement et de communication. Hélas pour les Oranais, cette mobilité qui enrichit la vie sociale et élargit, l'expérience n'est que très relative. En effet, El Bahia, en traversant le temps, s'est développée de manière anarchique spontanée, montrant des difficultés croissantes à s'adapter aux changements nécessaires à son existence. En effet, la circulation urbaine, pourtant indispensable, devient un embouteillage de trafic quotidien en particulier au chef-lieu de wilaya, imprévisible, qui provoque de graves problèmes : bruit, pollution, dégradation des conditions de la marche à pied, manque d'accessibilité généralisée à cause de l'utilisation concentrée de la voiture qui désorganise la circulation asphyxie la ville et la détériore.
Les nuisances de ces moyens de communication, qui se multiplient avec le processus d'urbanisation dans beaucoup d'endroits de la ville, prennent alors le dessus sur les avantages qu'ils apportent. Si ces problèmes sont en étroite relation avec le grand nombre de véhicules de camions, particuliers de transport motorisé, il y a aussi, par analogie, un lien étroit entre le manque d'organisation de la circulation en l’absence d'un plan de circulation adéquat et ces problèmes. Ce manque d'une véritable politique d'organisation des déplacements urbains ne touche pas seulement la ville d'Oran mais l'ensemble des grandes villes algériennes. La rapide croissance des villes et le développement du parc automobile ont engendré des problèmes cruciaux quant à la mobilité et à l’accessibilité, dans tout le pays entier. Les transports urbains, nerf de tout développement, connaissent des problèmes qui ont été résolus ailleurs. Notre pays à l'instar des autres nations n'y échappe pas, ses villes sont confrontées au congestionnement, celui d'Oran étant dû spécifiquement à son site. Le transport urbain et suburbain est devenu structurel et se répercute négativement sur l'aménagement urbain et la maîtrise de processus d'urbanisation de la ville. A Oran, les heures de pointe sont devenues synonymes d’un véritable calvaire pour les automobilistes et les piétons. La rentrée sociale le problème va s’aggraver davantage, ce qui augmente encore les soucis des citoyens et encore les agents de l’ordre chargés de la circulation font tout pour une circulation plus fluide.
Circulation routière. Source de tous les ennuis
- par Youcef. Chaibi
- Le 09 Septembre 2024
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