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569 décès et plus de 15.000 blessés, en 2020, dans des accidents. Comment bannir le terrorisme de la route?

Quand la Covid-19 s’implique. Pourquoi, au fait, la “facture” des accidents de la route a-t-elle rétrogradé en 2020, laissant les spécialistes sur leur faim? Pour ces derniers, on consent à admettre que la Covid-19 est, dans la majorité de cas, à l’origine du recul du “terrorisme” de la route durant l’année écoulée quoique il continue de frapper, avec toutefois moins de dégâts. Pourquoi et comment? Les services de police, en charge de la régulation de la circulation routière, n’hésitent pas à attribuer cette “baisse” par rapport à 2019, aux mesures préventives entrant dans la lutte anti-Covid, tels le confinement et l’interdiction de la circulation en nocturne en sus des campagnes de sensibilisation des usagers routiers. Mais le fait est là. Quoique l’on dise sur les effets “positifs” des mesures préventives, la réalité est flagrante et implacable. La police a, bel et bien, maîtrisé la situation grâce à l’application “rigoureuse” et ”stricte” des mesures répressives contre les fauteurs et les contrevenants aux consignes de la route. Ce qui est toutefois étonnant, est que le bilan des “pertes“ dues aux accidents de 2020, fait ressortir une nouvelle fois, une certaine prévalence du phénomène dans la région Centre du pays. 137 morts et 4.376 blessés sont en effet déplorés dans 3.856 accidents dans la région Centre en 2020. Alors que le total du bilan s’élève à 569 décès et plus de 15.000 blessés dans 13.314 accidents à travers tout le pays, durant la même année. La Covid-19 a très probablement eu ses effets sur les campagnes tambour battant de la police nationale sur les accidents de la route. L’année 2020 risque de servir, pour les spécialistes, de “référence” ou de “modèle” de lutte sur le plan pratique, cela s’entend. Il faudrait là faire “chapeau bas” aux services de sécurité qui ont mené une guerre sans merci et sans pitié contre le phénomène des accidents. Cinq cent soixante-neuf (569) personnes ont trouvé la mort et 15.854 autres ont été blessées dans 13.314 accidents de la route au niveau national en 2020, a fait savoir, lundi, le directeur de la sécurité publique, le contrôleur de police, Aissa Naili. Lors d’une rencontre dédiée à la présentation du bilan d’activités des différents services, relevant de sa direction en 2020, Naili a indiqué que le nombre de décès avait reculé, par rapport à 2019, de 676 à 569 en sus de la baisse du nombre de blessés de 19.151 à 15.854. Idem pour les accidents qui ont baissé de 15.992 à 13.314. Selon le même responsable, le facteur humain est à l’origine de 98,31% de ces accidents, insistant sur l’impératif de renforcer les opérations de sensibilisation au profit des usagers de la route. Il a rappelé en outre les préparatifs, en collaboration avec les parties concernées pour l’actualisation du système législatif et son adaptation aux questions de l’heure, relatives au trafic routier et au transport public. S’agissant des activités dissuasives enregistrées en 2020, le contrôleur de police a fait état de 93.916 délits en sus de la mise en fourrière de 32.062 véhicules. Au volet activités urbaines et protection de l’environnement, le nombre d’infractions enregistré, a atteint, selon le bilan avancé, 37.196, soit une augmentation de 2.826 infractions en comparaison avec 2019. Naili a indiqué que le nombre d’infractions urbaines était de 19.586, soit une hausse de 4.234 par rapport à l’année 2019, appelant à davantage d’efforts pour la protection de l’environnement. Par ailleurs, quatre (04) personnes ont trouvé la mort et cinq (05) autres ont été blessées dans 07 accidents de la route, survenus en 24 heures à travers plusieurs wilayas du pays. Selon un bilan fourni, lundi, par les services de la Gendarmerie nationale (GN), ces accidents ont eu lieu à Blida, Chlef, Bouira, Batna et Mila, précise la même source. Concernant la lutte contre le trafic de psychotropes, les unités de la Gendarmerie ont réussi, durant les dernières 48 heures, à arrêter une personne et saisir une quantité de 386 comprimés et 23.000 DA à Mascara et Constantine. S’agissant de la lutte contre la fraude et la contrebande, les mêmes unités ont saisi, durant cette période, lors d’opérations distinctes, 2.895 bouteilles alcoolisées, 1.020 sachets de tabac à chiquer, 350 cartouches de cigarettes de différentes marques, 05 quintaux et 54 kg de viande de volaille, 329 quintaux de maïs, 96 quintaux de déchets de cuivre, 20 quintaux de médicaments périmés de différents types, une somme de 14.000 DA ainsi que 09 moyens de transport. Ces opérations ont permis l’arrestation de sept personnes dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Oran, Mascara, Oum El-Bouaghi, Mila et Relizane.

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