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2844 personnes sont mortes dans des accidents en 2020. Les routes ne sont pas sûres en Algérie

Le Covid -19 a-t-il inspiré la “réforme” de la politique de la sécurité routière en Algérie? Pourquoi, y’a-t-il eu moins de catastrophes routières en Algérie? Comment la “crise” du Covid a fait baisser les accidents de la route ? Et s’il n’y avait pas le Covid -19 ! Les mesures sanitaires ont eu leur effet immédiat sur les routes en Algérie. Elles ont surtout fait fléchir la courbe ascendante des accidents et des victimes de la route, ces dernières années là justement et aussi énigmatiquement où le code de la route avait peut être “échoué”. C’est une certitude de dire aujourd’hui que si le Covid -19 a impacté “négativement” l’économie,il n’en demeure pas moins qu’il a contribué à la chute de la “facture” humaine des accidents. Arrêt des déplacements des grands transporteurs (marchandises), des transports de voyageurs, des taxis interlignes et des véhicules entre les wilayas … autant d’indicateurs entrant dans le dispositif préventif de confinement qui sont à l’origine de la réussite de la politique “Sécurité routière” en Algérie. En un mot, la mortalité routière a régressé de plus belle en 2020. Durant la période de confinement, les routes sont devenues plus sûres qu’auparavant mais le phénomène persiste tout de même. Le Covid -19 a impacté “positivement” et fortement, d’ailleurs, la circulation routière, en raison des mesures de confinement et de l’interdiction de circuler assujetties aux “autorisations exceptionnelles” seules, qui sont délivrées par les pouvoirs publics des tutelles territoriales (wilayas). Les “leçons” du Covid en matière de prévention routière et de lutte contre les accidents routiers devront, ce faisant, être tirées parce que, aussi flagrant fut le non-respect par les automobilistes de la route des consignes de la route aussi puissantes, furent les mesures sanitaires. En 2020, pas moins de 2844 personnes sont mortes sur nos routes, un nombre en baisse depuis cinq ans et surtout le premier depuis 1970, indique Ahmed Ait El Houcine, délégué nationale à la sécurité routière, qui était, mercredi matin, l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne. Celui-ci explique que «ce bilan positif» est lié aux conditions vécues en Algérie, et partout dans le monde, notamment l’interdiction de circuler par le confinement à cause du coronavirus. «Ces décisions ont réduit, donc, le déplacement des personnes. Ce qui a influé positivement sur les indicateurs de la sécurité routière», développe-t-il. Pour lui, cette baisse encourageante témoigne des efforts qui ont été déployés par l’ensemble des partenaires. Cependant, dit-il, ce ne sont pas des chiffres satisfaisants puisque la facture demeure exorbitante. «Le nombre de mort donne vraiment à réfléchir et nous incite à fournir plus d’efforts pour maîtriser ce phénomène qui a pris de l’ampleur durant les années 2000», ajoute-t-il. L’invité signale la nouveauté dans les accidents de la route chez nous ces deniers temps, ce sont les motards qui sont à l’origine de milliers d’accidents annuellement. «Les conducteurs de motocycles sont impliqués dans 20 accidents sur 100», signale-t-il. Parmi les mesures prises pour faire face aux accidents de la route, l’invité indique qu’on est en phase de la mise en place de la nouvelle réforme de la sécurité routière, et ce, dit-il, à travers la création de la délégation nationale à la sécurité routière. Cette dernière, explique-il, a mutualisé les missions qui étaient dévolues aux établissements publics à caractère administratif, qui sont « le Centre national de la prévention et de la sécurité routière » et « le Centre national des permis de conduire ». Selon lui, l’objectif de cette démarche est de responsabiliser une institution par rapport à ce dossier de sécurité routière, parce que, dit-il, «on a constaté qu’il y avait une démission de la part des responsables en raison de la multiplication des intervenants dans ce domaine». M. Ait El Houcine fait savoir que cette réforme s’inscrit également dans le cadre des recommandations internationales stipulant de mettre en place un organisme directeur ou une structure leader en matière de sécurité routière. L’invité signale que la délégation nationale à la sécurité routière, placée auprès du ministre chargé de l’Intérieur, est organisée et fonctionne en tant que service extérieur à l’administration centrale. «Elle a, donc, pour missions de mettre en œuvre la politique nationale de prévention et de sécurité routières, dans sa partie opérationnelle», conclut-il.

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