Selon une nouvelle étude de l’Organisation internationale du travail (OIT) et de l’UNICEF, le nombre d’enfants obligés de travailler atteindrait les 160 millions à travers le monde, soit une augmentation de plus de 8 millions d’enfants au cours des quatre dernières années. Les conséquences de la pandémie en menaceraient des millions d’autres selon l’OIT. « Nous estimons que la pandémie a plongé 108 millions de personnes et leurs familles dans la pauvreté laborieuse. Dans ces circonstances, le danger est que les gens doivent recourir au travail des enfants presque comme une stratégie de survie. Nos estimations montrent que si nous n’agissons pas pour mettre fin à cette situation, nous pourrions assister à une nouvelle augmentation du travail des enfants, pour quelque 9 millions de personnes d’ici fin 2022 », _s’alarme Guy Ryder, son directeur général. Selon l’étude, sur les 160 millions d’enfants obligés de travailler (97 millions de garçons et 63 millions de filles), « 79 millions d’enfants effectuent des travaux dangereux mettant directement en danger leur santé, leur sécurité et leur développement moral ».
