Les greffiers du tribunal de Cheraga ont observé, avant-hier, un débrayage dans l’après-midi, au moment où le tribunal était assailli par les demandes des citoyens justiciables. Lors de ce mouvement, le représentant de ces greffiers que nous avons interrogé sur place, nous relate leur marasme. Selon lui, puisqu’il a requis l’anonymat, les revendications socioprofessionnelles qui datent de 2011, n’ont pas été concrétisées à nos jours. Cela sous-entend que les contestataires attendent depuis dix années consécutives l’amélioration et la prise en charge de leurs doléances. Les protestataires ont observé ce débrayage à 14 heures, après avoir surpris l’assistance et la foule nombreuse des justiciables, venus en force s’enquérir de visu de leurs affaires, du suivi de leurs dossiers devant le black-out des grévistes. Nous y reviendrons avec plus de détails sur ce mouvement de débrayage. On apprend, sur place, que ce mouvement a touché et concerne tous les greffiers de toutes les juridictions nationales, à travers tout le pays.
