Malgré les sonnettes d’alar-me tirées, les articles de presse, l’indignation de la population, la prolifération des animaux errants constitue un danger avéré pour la sécurité et la vie des oranais. Les chiens, les chats errants et les rats, ne sont plus cachés pour personne, à travers divers quartiers et cités des 26 communes de la wilaya d’Oran. Ces bêtes sauvages circulent de jour comme de nuit, dans tous les endroits, mêmes ceux considérés lieux touristiques à grande fréquentation. Selon les chiffres en notre possession, la croissance a doublé entre 2017 avec 1936 cas et 2018 avec 2733 cas et encore en 2019 avec 4553 cas. En 2020 avec l’arrivée de la pandémie et le confinement, le nombre des victimes de morsures des chiens a baissé pour atteindre 2633 cas et 1763 durant les 05 premiers mois de l’année 2021. Soit en 04 et demi, la DSP a enregistré, 13618 victimes de morsures de chiens.
Quant aux victimes des morsures de chats errants, leur nombre a atteint en 04 ans et demi, pas moins de 2069 cas avec 211 cas durant les dernier 05 mois. Cette situation n’est plus une simple affaire en matière de financement. Une seule victime coûte à l’Etat en matière de vaccin, 5600 da. A titre d’exemple, les morsures de chiens seulement enregistrés en 2019, ont coûté au secteur de la santé pas moins de 2 milliards 549 millions de centimes. Depuis 2017 les dépenses pour sauver les victimes des morsures des chiens et chats errants avoisinent les 09 milliards de centimes. Selon des sources sanitaires, les communes les plus touchées par cette prolifération des animaux errants, sont Bir El Djir et Es Sénia. Toujours selon la même source, ce phénomène très dangereux, à cause du manque de traitement de l’environnement, la saleté, les décharges sauvages en milieu urbain. La dernière information sur ce sujet fait état de la morsure de 06 personnes par un chien enragé dans la commune de Bethioua. 05 victimes ont été mordues au moment où elles ont voulu porter secours à une fille mordue au niveau des parties génitales, demeurent toujours recherchées par les services de la prévention de la DSP. En attendant que les autorités locales à leur tête le wali d’Oran, prennent des décisions, les oranais passent des nuits blanches à cause des aboiements des chiens, et la peur au ventre pour leurs enfants.
