Hydrocarbures : Un mois de gain continu pour le pétrole

Les prix du pétrole clôturent le mois de mars en nette progression en raison du resserrement de l’offre, dans le sillage de la stratégie de l’Opep+ dont le comité de surveillance du marché se réunit la semaine prochaine.

Tout indique que l’alliance n’apportera aucun changement à sa politique de production, ce qui apporte un certain soutien aux prix du brut, dans un contexte de demande robuste et de bouleversements géopolitiques qui commencent à avoir un impact sur le marché.

 

Sur la semaine, le Brent a augmenté de 2,4% et le WTI d’environ 3,2%. Les deux indices de référence ont clôturé en hausse pour un troisième mois consécutif, en raison de la perspective que l’OPEP+ maintienne le cap sur les réductions de production, des attaques en cours contre les infrastructures énergétiques russes et du resserrement du nombre de plateformes de forage aux Etats-Unis.

Les contrats à terme sur le Brent pour mai se sont établis à 87,48 dollars le baril, son plus haut niveau depuis le 27 octobre, après avoir gagné 1,39 dollar, soit 1,6%.

Le contrat de juin, le plus activement négocié, s’est établi à 87 dollars le baril, en hausse de 1,58 dollar. Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mai se sont établis à 83,17 dollars le baril, en hausse de 1,82 dollar, ou 2,2%.

Le brut Brent est passé d’environ 78 dollars le baril au début de l’année à plus de 87 dollars le baril cette semaine, alors que WTI américain, a gagné  prés de 15% depuis le début de l’année, dépassant les 83 dollars le baril la semaine écoulée.

Les analystes de JP Morgan ont souligné la décision de la Russie d’imposer des restrictions supplémentaires à la production, suggérant que cela pourrait faire monter les prix encore plus et prochainement.

«Les actions de la Russie pourraient pousser le prix du pétrole Brent à 90 dollars dès avril, à environ 90 dollars d’ici mai et à près de 100 dollars d’ici septembre», ont-ils écrit  dans une note citée par Investing.com.

Du côté de la demande, le tableau est plutôt solide. «Les conditions de la demande restent plus fermes que prévu aux États-Unis et en Chine», a déclaré Han Zhong Liang, analyste chez Standard Chartered, à Bloomberg.


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