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Zitouna. Un tronçon routier dangereux

Le chemin vicinal, reliant le chef-lieu communal et El Hammam, (frontière algéro-tunisienne) est devenu un tronçon de plus en plus impraticable par manque d’entretien et par manque d’inscription d’un budget conséquent pour sa réfection et son entretien. La situation pour les usagers à deux roues est de plus en plus dangereuse dès qu’on continue vers le Hammam, à la sortie de la localité de Meradia. La chaussée qui est impraticable à plusieurs niveaux, se caractérise par de nombreuses crevasses. Aucun entretien n’a été fait depuis la nuit des temps et aucune enveloppe financière n’est envisagée pour remettre en état ce semblant de piste. Plusieurs points noirs sont constatés sur cette route, fréquentée par les citoyens, habitant les mechtas et les nombreux curistes qui se rendent au Hammam Sidi Trad. Les citoyens nous ont, en outre, signalé qu’il y a eu plusieurs accidents parfois mortels sur ce tronçon de plus de quinze kilomètres. Il y a une année environ, un véhicule s’est retrouvé au fond d’un ravin, à cause des virages et de l’étroitesse de la chaussée qui laisse difficilement passer deux véhicules roulant à sens inverse. L’accident a fait deux blessés qui ont été évacués aux urgences de la polyclinique du chef-lieu communal puis à l’hôpital d’El Tarf. Quant au véhicule, il a été complètement endommagé. Tout le monde s’accorde à dire qu’il faut trouver une solution à cet endroit pour éviter les accidents et surtout permettre aux ruraux de plusieurs douars de se déplacer aisément. Le problème d’entretien des projets, réalisés à coup de centaines de milliers de dinars, ne touche pas uniquement ce tronçon, mais bien au contraire plusieurs. Certains groupes d’habitants ruraux n’ont pas bénéficié de tracés de route, après presque soixante ans d’indépendance. Pourtant, le président de la République a, à plusieurs reprises, sommé les responsables, à tous les niveaux, de prendre en charge les préoccupations des populations des zones d’ombre, en charge. Ces citoyens, les oubliés des plans de développement, continuent de subir les calvaires quotidiens, en transportant la bonbonne de gaz butane à dos d’âne ou carrément sur leur dos. Il faut le dire, ces contrées rurales ne sont pas raccordées au réseau de gaz naturel, bien que ce réseau passe à quelques mètres de chez eux. Enfin, ils sont aussi privés des bienfaits technologiques puisqu’ils ne sont pas aussi alimentés en DSL. Tous ces problèmes dénoncés par nos interlocuteurs les obligent à abandonner leurs terres arables pour aller s’installer, malgré eux, dans des zones urbaines.

À propos Tahar BOUDJEMAA

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