Se considérant d’extrême droite, il est malheureusement candidat à la présidentielle française. Il s’agit bien évidemment d’Eric Zemmour, dont la paranoïa et le délire de persécution ne sont plus à démontrer. La démocratie française a cela de mauvais, c’est qu’elle donne à des hommes comme Zemmour le droit de prendre la parole. Il ne sera pas élu, c’est une certitude. Les français même avec cette montée dangereuse de l’extrême droite, ne peuvent pas voter pour un individu visiblement malade, pathologiquement, gravement atteint. Depuis qu’il est sous les feux des projecteurs, il n’a pas abordé un sujet sans se mettre en désaccord avec tout le monde. Son discours est plus accusateur que rassembleur, insultant et provocateur que constructif et… politique. L’homme qui rêve de diriger la France un jour n’arrive pas à se débarrasser de son statut d’animateur amusant sur les plateaux télé pour se transformer en un véritable candidat à l’élection présidentielle. Même lors de ses déclarations à la presse, on le sent hésitant, peureux, médiocre dans ses phrases, simpliste dans ses analyses et surtout rongé par ses délires de persécution. Tout le monde lui en veut, telle est sa perception à l’origine de toute sa ligne. ?videmment, avec un tel profil, comment ne pas se donner à cœur joie lorsqu’il s’agit de l’Algérie dont il est originaire. Devant l’Association de la presse étrangère (APE), Eric Zemmour a déclaré lundi dernier à propos de l’Algérie : «vouloir parler entre hommes avec les dirigeants algériens» ajoutant écarter toute «repentance» de la France et annonçant qu’il supprimerait, s’il était élu, l’accord de 1968 facilitant le travail et le séjour des immigrés algériens. Le plus médiocre des candidats français est allé d’ailleurs plus loin dans ses fabulations profitant de cette rencontre avec les journalistes pour tenter une curieuse psychothérapie à ses angoisses et ses culpabilités puisqu’il est le fruit de cette France coloniale. Comment peut- il en être autrement, il a la gueule, la conviction et le discours d’un véritable nostalgique de cette irréalisable «Algérie française». Et du coup, dès que la question de l’Algérie ou de celle de la colonisation sont abordées, c’est tout ce magma de l’histoire qui fait irruption. Quant aux français eux-mêmes puisqu’ils sont plus concernés, et bien, ils restent pontois et horriblement scandalisés qu’il y ait une telle personne dans cette course électorale. Il avait d’ailleurs abordé également un sujet très sensible concernant les français et toutes ses approches ont été maladroites. Voilà un candidat plus apte à se trouver dans un asile que dans une bataille présidentielle car il y va de l’image de la France dans le monde. Quelle honte !
