Au Yémen, la coalition militaire conduite par l’Arabie saoudite a bombardé dimanche des positions militaires des rebelles houthis, notamment dans la capitale Sanaa. Cette opération s’inscrit dans une escalade des attaques attribuées aux Houthis et dirigées contre le territoire saoudien. Il s’agit des premiers raids depuis des mois. La coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite a lancé, dimanche 7 mars, une opération contre les rebelles Houthis au Yémen, avec des frappes notamment sur la capitale Sanaa. Ces bombardements interviennent après des attaques contre le royaume saoudien attribuées à ces insurgés. L’agence officielle de presse saoudienne SPA a fait état du « début d’une opération militaire avec des frappes contre les positions militaires des Houthis à Sanaa et dans d’autres provinces » du Yémen, où la coalition aide militairement les forces gouvernementales depuis 2015 dans leur guerre contre les rebelles. Les raids aériens ont provoqué d’énormes colonnes de fumée à Sanaa, selon un correspondant et un photographe de l’AFP sur place. Les Houthis ont fait état de sept frappes aériennes sur la capitale. Parallèlement, les rebelles ont repris leur offensive contre la ville pétrolière de Marib, dernier bastion du nord du Yémen encore aux mains des loyalistes. Ces raids surviennent après l’annonce par la coalition de l’interception en Arabie saoudite de 12 drones, selon un dernier bilan, lancés dimanche contre le royaume, dans ce qui constitue une escalade des attaques contre le territoire saoudien.
