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Wilaya de Mostaganem. Par de fermes décisions, le wali remet les pendules à l’heure

Le nouveau wali de Mostaganem, M.Ahmed Boudouh, va droit aux manquements dans la gestion. En sa qualité de premier responsable, veiller à maintenir le cap du développement local est une des priorités. Les modes de gestion léthargiques, les retards dans les réalisations des projets, le non respect des contenus des cahiers de charge, l’incompétence et le laisser-aller ne font plus partie du scénario de l’action publique. Désormais, les lignes doivent bouger selon le rythme imposé, celui du travail et du sérieux. C’est ainsi que les intenses sorties sur le terrain l’ont éclairé sur les modes de gestion, plutôt moroses, dans certains secteurs déjà supervisés.
Suite au suivi de chantiers relatifs aux constructions d’établissements scolaires, des défaillances ont été relevées notamment le non respect des délais impartis dans les contrats. A ce titre, le rapport présenté au wali par les services du CTC qui confirme la non-conformité des travaux alloués au projet de construction d’un CEM, sis au quartier de Kharrouba, devait soulager la zone de la surpopulation scolaire pour cette rentrée 2023/2024, mais ce n’est guère le cas. Ce manquement a amené le wali à prendre la décision de résilier, séance tenante, le contrat de l’entreprise réalisatrice. Sans omettre de faire des remontrances à la directrice des infrastructures publiques la sommant de veiller aux choix des entreprises, lors des soumissions. Toujours dans le même sillage, le wali a fait une descente inopinée au siège de l’APC pour s’enquérir de la prise en charge des citoyens. C’est à l’occasion de la rentrée sociale que le chef de l’exécutif a accordé une importance à la gestion qui a une relation directe avec les affaires des administrés de la wilaya. En effet, l’état civil, un service qui draine des centaines de citoyens à longueur de journée, se trouve dans un état blâmable. Pour le premier responsable, la commune de Mostaganem, chef-lieu, est d’un intérêt d’exception pour être la vitrine de la wilaya. Cette commune côtière qui dispose d’un potentiel non négligeable, peine à être au niveau des aspirations. La gestion et l’organisation de l’administration ont fait l’objet de remarques perspicaces. L’hygiène et l’entretien du siège de l’Assemblée populaire communale ne sont pas passés inaperçus. Sur ce, le wali a suspendu le secrétaire général par intérim et a aiguillonné fermement le maire, l’exhortant à plus de rigueur dans la gestion. Faut-il souligner que le wali se voit contraint d’appliquer la fermeté d’autant plus que sa mission est de faire évoluer les choses dans la wilaya de Mostaganem. Certains secteurs, somnolents, vont probablement connaître plus d’inflexibilité de la part du wali car pour ses missions, il doit mettre fin à la récréation chez certains.

À propos CHAREF KASSOUS

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