Comment peut-on vivre avec un virus aussi mortel que le Covid-19? Comment doit-on se comporter et jusqu’à quand? La vie sur terre a été profondément chamboulée. Les espaces individuels et collectifs se sont subitement rétrécis et les libertés avec. Les Etats ont imposé des embargos aux populations. Les déplacements sont filtrés, tout le monde est soupçonné, tout un chacun est porteur de virus jusqu’à preuve du contraire. Suspicions, doutes, alertes, l’état de guerre est déclaré depuis déjà plusieurs mois. Des économies fonctionnent au ralenti, des experts ne quittent plus les plateaux de télévision et n’apportent que des approches approximatives, rien de sûr, rien de définitif, rien de bien vrai. Le Covid, aussi minuscule soit-il, a dénudé l’être humain et a démontré son impuissance, sa fragilité et sa vulnérabilité. Les grands de ce monde qui se sont toujours targués de posséder les meilleurs systèmes de santé, subissent la pandémie de plein fouet et enregistrent des dizaines de milliers de morts. Les autres, moins forts, moins riches et moins prêts, tentent, tant bien que mal, d’y faire face. Dans ces pays également, les morts sont là, les contaminés aussi mais pas les moyens. Les hôpitaux débordent avec un personnel médical éreinté et subissant de lourdes pertes. La planète toute entière est sur le qui-vive, attend, prie, fouille les réseaux sociaux, scrute l’horizon dans l’espoir qu’un remède miracle vienne la libérer de cette faucheuse invisible et impitoyable. Seuls les laboratoires pharmaceutiques ne cessent de se frotter les mains, heureux de voir tant de morts et de malades qui, tôt ou tard, feront leur bonheur. Seuls ces géants maintiennent l’espoir, mais aussi comptent dès maintenant combien de milliards de dollars vont renflouer leurs caisses. Seuls ces magnats du pharmaceutique continuent de tirer leur épingle du malheur de cette terre en nous fourguant déjà masques, gels et autres tests à coup de centaines de millions de dollars. Mais que ne ferait-on pas pour rester en vie, pour échapper à ce virus? Comme on dit, rien ne vaut la vie !