C’est devenu presque un fait récurrent, depuis quelque temps, les institutions éducatives sont ciblées par des actes de violence dont sont victimes des élèves mais aussi des enseignants attaqués même à l’arme blanche. En effet, un fait grave vient de confirmer cette montée de violence sans précédent à l’encontre de la famille éducative.
Cette fois, jeudi passé dans la matinée, au niveau du collège d’enseignement moyen (CEM) du chahid Bengharabi dans la ville d’Ain-Bessam qui se situe à quelques 25 km au cardinal ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, une enseignante et un membre de l’association des parents d’élèves, juste à leur sortie à midi de l’établissement scolaire, ont été pris à partie par un groupe d’élèves et d’anciens élèves de ce même établissement et selon nos informations, les 03 victimes ont été rouées de coups et blessées avec des objets contondants ; l’une des victimes, le fils dont le père est membre de l’association des parents d’élèves, gravement atteinte à l’œil, a été admise au urgences de l’hôpital de la ville d’Ain-Bessam où le médecin urgentiste après consultation, a décidé de son transfert vers le centre hospitalier universitaire de «Mustapha Pacha » en chirurgie d’ophtalmologie, avons-nous appris de sources crédibles. Ce qui aurait provoqué ces actes de violence et d’agression caractérisée, est le fait qu’un élève pour indiscipline et mauvais comportement ait été traduit devant le conseil de discipline puis sanctionné ; en réaction, l’élève indiscipliné aurait ameuté des amis qui se sont attaqués aux 03 victimes. Cette agression n’a pas manqué de faire réagir toute l’équipe pédagogique qui selon des sources fiables, ce dimanche, les enseignants vont observer un mouvement de grève tant que plane ce climat d’insécurité et de sanctionner les auteurs de ces actes répréhensibles, ignobles et d’un autre âge.
