Pendant le colonialisme, la situation spatiale et le rôle majeur que jouait le centre ville dans la segmentation et l’évolution des pratiques commerciales, incite le visiteur à gérer son temps de présence dans ce lieu aussi bien le jour que le soir en nocturne. On remarquait des gens aussi bien des Français que des Algériens déambulant tard au centre ville à la faveur d’une organisation commerciale très dynamique dans l’attractivité. Quelques exemples de commerces qui constituaient cet attrait qui fermaient tard dans la nuit: On commence à partir du magasin de chaussures «Bata» à l’angle, un autre magasin de chaussures «le Phénix» pour aller vers le café du «Maghreb» tenu par Guenaoui. A côté de Bata, le bar Alfred- la société Générales (Air Algérie) – le tailleur Sultan – le bar «le parisien» le magasin Blum spécialisé en confection de luxe- L’ex- compagnie Algérienne (CPA) – le café de la «perle-charlot» la grande quincaillerie «Lemoine» (Kabouya)- chaussures «Au Pied Mignon» Coiffure dame au 1er étage- Librairie baraquet – Milor Horloger (Photo Mahmoudi) Pharmacie Vialla où travaillait cheikh Bouadjadj – Le café – Martinez – pharmacie Bénaïm – Photographe Delay (les frères Belkharchouch) – Matériel de pêche (Nekrouf) – Pâtisserie Blanès – Articles de joaillerie Bélouzâa (Benyagoub) – le grand hôtel (clinique Kara) où a séjourné l’empereur Napoléon lors de sa visite à Mostaganem – le Coq Hardi – journaux Benslimane – Magimel et barreau magasin en phytosanitaire et matériel agricole – Hôtel de France (Hôtel Djazair Benkritly) – le petit café Magasin de chaussures «André». Les escaliers de l’immeuble André sont réalisés en bois qui menace de ruine. Il fût décidé de le démolir et réaliser en lieu et place une grande et magnifique Mosquée face la l’église, cette dernière était destinée devenir une grande bibliothèque. Les avis à l’époque étaient tellement divergents, que le projet fût abandonné.