Selon l’Agence européenne du médicament, les bénéfices du vaccin AstraZeneca sont supérieurs au risque d’effets secondaires indésirables. Des déclarations jugées « encourageantes » par le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre italien Mario Draghi, après que des pays de l’UE en ont suspendu l’usage par précaution. Malgré les inquiétudes de plusieurs pays de l’UE, l’Agence européenne des médicaments (EMA) reste « fermement convaincue » des bénéfices du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, a annoncé mardi 16 mars sa directrice, après le signalement de caillots sanguins possibles mais sans lien avéré à ce stade. « Nous sommes toujours fermement convaincus que les avantages du vaccin AstraZeneca dans la prévention du Covid-19, avec son risque associé d’hospitalisation et de décès, l’emportent sur le risque de ces effets secondaires », a déclaré la directrice exécutive de l’EMA, Emer Cooke, lors d’une visioconférence. Une quinzaine de pays, dont l’Allemagne, la France et l’Italie, ont suspendu par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca, après le signalement de problèmes sanguins détectés chez des personnes vaccinées, tels que des problèmes de coagulation ou la formation de caillots (thrombose). « A l’heure actuelle, rien n’indique que la vaccination ait causé ces problèmes. Ils n’ont pas été mentionnés dans les essais cliniques et ils ne sont pas répertoriés comme effets secondaires connus ou attendus », a indiqué Emer Cooke, ajoutant que l’EMA prend la situation « très au sérieux ». Par ailleurs, elle a précisé que l’agence « examinait » les effets « indésirables associés à tous les vaccins », même si l’attention est pour le moment concentrée sur celui d’AstraZeneca. « Les déclarations préliminaires faites aujourd’hui par l’EMA sont encourageantes », sont convenus le président français, Emmanuel Macron, et le président du Conseil italien, Mario Draghi, après un entretien téléphonique, selon un communiqué du cabinet du chef du gouvernement italien. « En cas de conclusion positive des analyses de l’EMA, les deux dirigeants sont prêts à faire repartir rapidement l’administration du vaccin AstraZeneca », d’après cette source.
