Les différents intervenants de la rencontre au niveau de l’université d’El Tarf sur l’enseignement de la langue arabe sont unanimes pour le recours au texte coranique et au hadith du Prophète comme référence afin de pouvoir enseigner l’arabe et pour aboutir à un enseignement de qualité. Plusieurs participants, venus de diverses universités, ont assisté à cette rencontre internationale en ligne organisée par l’université Chadli Bendjedid. Cette rencontre s’articule sur un thème d’actualité et d’importance capitale à savoir: «Le texte coranique et le hadith entre présence et absence de la rhétorique dans la langue arabe. Pour le professeur Farid Aouf, venu de l’université Mohamed Sedik Yahia de Jijel: «L’absence du texte coranique et du hadith dans les manuels de la langue justifie, aujourd’hui, le faible niveau de nos apprenants ». Le constat aurait été relevé au niveau des trois paliers de l’enseignement. Par ailleurs, il a souligné que ce travail de recherche a pour objectif de chercher les raisons de cette situation alarmante et de proposer aux jeunes enseignants aux différents paliers, des solutions « didactiques », en se basant sur les textes coraniques et le hadith dans l’espoir que la langue arabe retrouve la place qui lui sied. Le chercheur suggère une révision approfondie de tous les programmes, en axant un enseignement sur sa littérature et sa rhétorique faisant surtout référence au Coran et au hadith. Les intervenants ont indiqué que ces deux supports didactiques importants sont actuellement absents ou faiblement présents dans les manuels de l’enseignement de cette langue arabe. Le hadith ainsi que le Coran permettent toujours d’améliorer la langue arabe. Le débat ouvert entre participants venant des différentes universités nationales et celles de Turquie, du Maroc, de Tunisie, des Emirats arabes unis et du Sultanat d’Oman a été aussi axé sur cette problématique constatée récemment. A noter au passage que plusieurs autres institutions étatiques ont aussi animé ce débat : le centre culturel islamique d’ El Tarf, la maison de la culture ainsi que l’Association locale « Sinaat El Ghad.
