“La presse est le quatrième Etat du royaume.” Alexis Carlyle
«Celui qui détient l’information détient le pouvoir, celui qui l’entretien détient le monde », disait –on, chez les penseurs de la modernité, bien conscients du rôle de la presse et de l’information dans nos sociétés modernes ou en voie de se moderniser. Une petite halte à faire pour méditer ou bien pour se lamenter, à l’occasion de cette journée mondiale de la presse, la situation de ce secteur voire de ce métier en Algérie. Et, …pourquoi pas celle du monde entier? La planète terre ne serait–elle pas devenue un gros village, comme certains aiment à le répéter à chaque occasion propice? L’interdépendance des problèmes et crises, entre les nations et les Etats du monde entier, ne serait-elle pas devenue une réalité à ne pas considérer avec dédain. La presse, ce n’est plus uniquement de l’information à fournir et des journalistes qui collectent cette information… Elle est devenue une arme redoutable, aussi dangereuse que n’importe quelle autre arme de guerre…C’est aussi un monde nébuleux où l’on monte des affaires juteuses, où l’on fait « autrement « de la politique et du chantage. En grosso modo, c’est un jeu et un enjeu à ne pas sous-estimer… Comment vont donc, notre presse et nos medias ? Il n’est pas, toutefois, facile d’apporter une réponse claire et en même temps concise, au sujet d’ un secteur grouillant de crises, de problèmes, de contradictions, d’affairisme, de corruption, de chantage, de trahison, de manigance, de favoritisme, de hogra et j’en passe … Il faudrait, tout un essai volumineux pour y relater tout ce qui passe, dans le monde de la presse algérienne… c’est-à-dire, qu’il y a de tout dans ce monde ténébreux, voire mystérieux de la presse , sauf l’application des lois, des règlements et du droit.., qui y sont afférents.. La nouvelle donnée qui s’est taillée une place de premier ordre, contre le gré de tout le monde, c’est la forêt noire virtuelle et insaisissable des réseaux sociaux. Elle a, quand même, réussi à détrôner la presse écrite et audiovisuelle traditionnelle, qui avait guidé les masses par les oreilles pendant des décennies… Bien que ce monde virtuel avait une sorte de liberté par rapport aux libres choix de l’information, en cassant le monopole des pouvoirs publics à gaver de manière forcenée, les masses par des lectures de l’événement qui s’imbriquent sur les thèses du Pouvoir, il reste en butte au désordre, à l’intox et autres maux…menaçants et graves …