Le port du masque pour le chauffeur, même seul dans sa voiture, est obligatoire. Des amendes ont été infligées à des chauffeurs pour non port de masque dans leur voiture. Une mesure et des sanctions qui ont fait «jazzer» des Algériens, provoquant même une polémique sur les réseaux sociaux. Intervenant sur les ondes de la chaîne une de le radio nationale, le commissaire Rachid Ghazali, sous-directeur de centre national de prévention et de sécurité routière, a indiqué que l’obligation de port de masque dans les voitures, que ce soit pour le conducteur ou les autres passagers, est toujours de vigueur. C’est le cas, même «si le chauffeur est seul», a-t-il insisté. Il précise que le décret portant sur le confinement sanitaire, paru dans le journal officiel en juin dernier, stipule dans son article 10, que «le port de masque dans les véhicules est obligatoire pour le conducteur et les passagers, même s’ils sont de la même famille». Cette mesure date de juin, mais ce n’est que récemment qu’elle a été applicable. Le citoyen n’était pas au courant des «détails» de cette mesure et il aurait fallu informer et expliquer aux citoyens les dispositions de cette mesure. Une loi ou mesure vise, avant tout, à éduquer et à «faire peur». Cette mesure a comme choqué le citoyen. Il fallait, avant tout, expliquer au citoyen «le pourquoi» de cette mesure et de faire appel à des médecins pour en expliquer le danger de ne pas porter de masque, même seul dans sa voiture. Mais ce qui reste encore intriguant, le port du masque dans la voiture est obligatoire, alors qu’un passant dans la rue sans masque n’est pas verbalisé. Avant la prise de décision de «reconfinement», les responsables ont pointé du doigt la baisse de vigilance des citoyens quant aux gestes barrières et ont insisté pour la sensibilisation. Or, la campagne de sensibilisation n’a pas été «modernisée» et «adaptée» à la deuxième «vague» de la pandémie. Et pourtant, il est simple d’imiter l’Occident dans leur campagne de sensibilisation.