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Une corruption: conjuguée à tous les temps

«Quand la corruption s’érige en norme, l’honnêteté et la probité sont ridiculisées, exilées ou à plus forte raison assassinées ». Citation politique

La corruption ! Voilà le mot puissant et du coup craintif, qui fait vibrer la plus majestueuse des montagnes. Voilà le mot qui fait marcher les affaires politiques et économiques quand elles préfèrent rester officieuses, loin des yeux donc loin du cœur. Dans les coulisses, on négocie toutes les affaires attachées aux intérêts des uns et des autres aux moyens de l’argent. Appelez-là si vous voulez de l’argent sale ou de l’argent mal acquis, cela c’est votre problème. Dans les coulisses, il n’y a, malheureusement, pas de place pour la morale. La question de la corruption en Algérie et la nécessité d’en trouver la solution ou bien le traitement adéquat, puisqu’il s’agirait d’un mal, d’une maladie, qui avec le temps, elle finirait par ronger doucement, mais sûrement, l’Etat et la nation, remonte aux débuts de l’indépendance, c’est-à-dire avec la fondation de l’Etat algérien. En ces temps, relativement reculés par rapport aux nôtres, on entendait, déjà parler des «fiches communales», ces attestations «miraculeuses» qui prouvaient la participation de son titulaire à la guerre de libération qui s’acquéraient injustement et illégalement par le moyen de la corruption. Et, depuis la corruption ne cessait de jouer le rôle de pivot central dans les relations politiques, économiques et même sociales dans notre pays. En outre, la corruption et sa propagation endémique avaient joué un rôle également, important dans l’instauration d’un climat d’injustice où pas mal de droits seraient piétinés. Non seulement cela, mais la corruption aurait réussi à empêcher de concrétiser le principe de l’Homme « qu’il faut à la place qu’il faut », devenu un slogan creux, objet de toutes les risées. Dans tous les pays du monde, la corruption est maîtresse des lieux. Seulement, il y a des pays où elle est maîtrisée voire jugulée par un Etat de droit fort où cet acte abject est sérieusement réprimandé et empêché de se propager en amont et en aval… Tandis que dans d’autres pays, notamment où l’Etat de droit n’est qu’une façon de parler, c’est la corruption qui mène le bal. Au fait, rien n’est possible sans donner ou percevoir. Un intellectuel africain dont je n’arrive pas à me rappeler le nom, disait à cet effet: «Si l’injustice et la corruption ne gangrenaient pas les sociétés africaines, l’Afrique serait le continent le plus puissant». A vrai dire, ce gars n’avait pas du tout tort, et ce qui est mauvais pour les Africains, le serait également, pour tout autre pays, ayant rassemblé les mêmes conditions. C’est-à-dire : l’injustice et la corruption…

À propos Abdelkader Benabdellah

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