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Un défi pour une automobile algérienne !!

C’était dans les années 1970 que l’Algérie avait lancé le défi de la construction automobile, notamment après avoir réussi et avec mérite le pari pour la production des autocars, des bus, des motocyclettes, des tracteurs etc…Pourquoi donc ça n’a pas réussi avec les véhicules utilitaires ou touristiques? Notre problème, c’était que le gouvernement de l’époque et pour des raisons que nous ignorons toujours, s’était lié par une sorte de «pacte sacré» avec la France, quand il s’agissait de la coopération technique dans le domaine de la construction mécanique, précisément ! Bien sûr, les français ont horreur qu’un vaste marché consommateur de la production automobile française ose se transformer, non seulement en pays producteur, mais, pis encore, en un redoutable concurrent, en Algérie et très probablement en Afrique. Il a fallu ainsi faire des mains et des pieds afin que ce genre d’industrie ne doit impérativement pas voir le jour en Algérie.. Suite à la mort du Président Boumediene qui était le grand meneur de ces grands chantiers de l’industrie de l’Algérie naissante, le régime successeur avait laissé libre cours, par trahison ou par insouciance, je ne sais pas, aux forces destructrices occultes, étrangères et leurs collaborateurs et exécutants locaux, pour tailler en pièces toutes les réalisations grandioses qui avaient pendant une décennie levé les têtes hautes des algériens.. Le même scénario dans le fond va être reproduit dans les années 1990, avec le projet «Fatia» en collaboration avec la compagnie italienne «Fiat».. La presse nationale avait à l’époque écrit au sujet de la suspension de Fiat de son projet de Bouchekif- Tiaret, en expliquant que cette suspension a été incité par la France, et ce par le biais d’une compagnie d’assurance française, sous prétexte que l’Algérie était en guerre civile où sévissait un cruel terrorisme, donc, c’était un pays à haut risque…et c’était formellement déconseillé de s’y aventurer… La seule entreprise qui avait réussi, jusqu’à là, c’était le projet de véhicule «Symbole». Ce projet a été imposé à l’Algérie – presque avec force et chantage- à l’époque du régime déchu. C’était une très mauvaise affaire qui a subi un revers en Roumanie. Rejetée par les roumains, elle a été ensuite délocalisée vers l’Algérie où tout est permis. Ce qui est étrange, c’est que les projets français de la construction automobile au Maroc avaient très bien réussi et ça marche, sans le moindre problème, comme sur des roulettes.

À propos Abdelkader Benabdellah

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