Le pays replonge dans la crise sanitaire, entraînant dans sa chute ses fragiles infrastructures hospitalières. La situation sanitaire est « catastrophique », estiment les spécialistes du secteur. Le pays, notamment la wilaya d’Oran enregistre, ces dernières semaines, un nombre record de contaminations au Covid-19, suivant les dernières annonces de la direction de la Santé. Le système sanitaire risque de s’effondrer si les citoyens ne se portent pas vers la vaccination. « Si nous n’unissons pas nos efforts, la catastrophe sanitaire va empirer », affirment les spécialistes de la santé qui redoutent le pire. En fait, depuis quelques semaines, les hôpitaux sont à bout de souffle, connaissant un important afflux de patients, affirmant du coup, l’existence de la troisième vague de propagation du Covid-19 qui atteint des niveaux inédits. Or, le seul salut des autorités locales est la vaccination massive de la population qui observe une réticence déconcertante par rapport à l’opération de vaccination. En fait, les craintes des citoyens reposent sur un raisonnement qui dépasse les professionnels de la santé. En effet, il existe une minorité qui ne croit pas à l’existence du virus alors que d’autres croient à l’hypothèse de la conspiration. Une chose est sûre, la vaccination dans les autres pays a nettement avancé tandis que le rythme dans le pays n’a pas encore atteint la vitesse de croisière nécessaire pour prétendre à une immunisation d’une grande partie de la population. Les hôpitaux sont débordés, alors qu’un pourcentage important de lits de réanimation est actuellement occupé et ceux de la capitale sont pleins, selon les chiffres du ministère de la Santé. Face à la situation, les autorités affirment que la fermeture n’est pas envisagée mais peut être une solution si la situation devenait incontrôlable. Pour les médecins traitants, la situation sanitaire désastreuse s’explique par « l’imprudence et le non-respect des règles de distanciation physique » mais aussi par « un niveau trop bas de vaccinations ».