Le cadre de vie des citoyens de la ville de Mostaganem aurait pu être meilleur si certains responsables pouvaient se mettre au diapason avec les aspirations tant espérées de ceux qui veillent à l’élan du développement, à tous ceux qui s’efforcent à soigner l’image d’un chef-lieu qui ambitionne un standing touristique de qualité. Mais, certains autres responsables raniment le désordre ou même l’anarchie poussée à ses extrêmes. L’exemple le plus ostensible est celui de l’ETUM (Entreprise des Transports Urbains de Mostaganem). Une entreprise de transports en commun publique qui visiblement ne tient pas la route sur le plan financier malgré une flotte quand même considérable. Un entreprise qui prend l’eau car elle vit dans le déficit et ce n’est pas de bonne augure, vu la conjoncture économique austère. C’est clair car cette échancrure dans la caisse est certainement due à une gestion douteuse. Une entreprise qui voit se dégrader son parc roulant, va falloir combler les trous afin de rester à flot. Mais souvent l’incompétence désoriente la bonne gestion et l’opportunisme et l’indiscipline prennent le dessus et mettent le responsable au pied du mur; par conséquent, l’ETUM s’enfonce davantage. Des bus parce qu’ils sont publics, se dégradent à l’œil nu par défaut d’entretien. La maintenance du parc chez ETUM est une fiche à revoir. Il faut alors se rappeler du bus qui, il y a deux années, a fait un mort pour défaut de freinage. Cette situation se reflète aussi sur le comportement des chauffeurs qui ont pris goût à l’anarchie. Ils conduisent comme des inconscients, mettant souvent les passagers et les piétons en péril. Beaucoup d’entre eux ne respectent pas le code de la route. Il n’y a qu’à voir comment ils s’arrêtent sur les ronds-points, obstruant la visibilité aux usagers de la route. Il n’y a qu’à voir ces arrêts en plein milieu de la chaussée pour faire monter ou faire descendre un passager et souvent par la porte d’entrée, l’exposant au danger. D’ailleurs, les accidents des bus bleus sont fréquents, couronnés par des amputations, des blessés etc…C’est incroyable que de constater que ces bus occupent des espaces qu’ils ne leur sont affectés comme c’est le cas à la place du 17 Octobre, quelques fois avec six véhicules. Cette entreprise ne contribue en rien à l’amélioration du cadre de vie des citoyens, au contraire elle incite au désordre. Beaucoup de citoyens se posent la question sur la médiocrité de certains responsables parachutés qui n’ont rien à voir avec la gestion surtout d’entreprise qui doit au moins préserver ces effectifs… mais enfin. SERRA et le TUM, grand-mère et mère ancestrales de l’ETUM, avaient un tel label dans les transports urbains de la ville de Mostaganem mais l’ETUM est là pour tout gâcher et c’est déplorable. Alors un changement du meneur vers la faillite reste inconditionnel sinon on s’habitue davantage à l’anarchie.
