Transport en commun. Attention aux vols à la tire !

Menaces, insultes, violences et vols dont les Oranais se disent victimes dans les lieux publics le sont dans les transports en commun et celles visant les femmes augmentent. Il ressort que le tiers des atteintes subies dans un lieu public se sont déroulées dans les transports en commun, est que cette proportion est plus importante lorsqu’elles ont été commises par une personne inconnue de la victime, mais connue par certains receveurs et chauffards et un habitué de ces lignes, donc on peut dire qu’il y a une sorte de complicité, car le receveur peut empêcher le pickpocket de monter dans le bus ou l’empêcher de commettre son forfait lâche. Les pickpockets utilisent plusieurs méthodes, la méthode classique reste particulièrement prisée. Lors de la montée ou de la descente des usagers, les voleurs profitent du mouvement pour dérober portefeuilles et téléphones. Les voyageurs sont parfois amenés à se heurter, ils sont moins attentifs aux mains qui pourraient fouiller leurs poches ou sacs, ce phénomène est constaté dans plusieurs lignes urbaines et suburbaines. A la place Valéro, la place de tous les maux, c’est la station de diverses lignes, là les pickpockets montent dans le bus prennent place souvent derrière des femmes seules et une fois que le chauffeur commence à manoeuvrer pour démarrer, ils arrachent sacs, téléphones, et bijoux, puis partent en courant vers les petites ruelles du quartier Ed Derb. Les victimes surprises ne peuvent descendre et restent bloqués à l’intérieur. Plus de la moitié des victimes présumées de vols, renonce à déposer plainte. Elles doutent de l’utilité de la démarche, alors que bien souvent les preuves ont disparu. Pourtant la majorité des victimes qui se rendent à un commissariat sont satisfaites.