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Tourisme. 2024, une année charnière?

Les analystes tablent sur l’année 2024 pour que le secteur du tourisme retrouve le même rythme d’avant la pandémie. Une reconfiguration du secteur à l’échelle planétaire semble se dessiner tant au niveau des clientèles et des consommateurs que des acteurs hôteliers, restaurateurs, transporteurs qui redéfinissent de nouvelles visions du tourisme du futur. Selon l’expert et l’hôtelier, Mohamed Bourad, que nous avons joint hier, ce dernier a, dans cette analyse sur la dimension économique du tourisme en Algérie et sur les perspectives, indiqué que l’industrie du tourisme est un fait économique important dans le monde et incontournable dans le mode de vie des gens, qui semble avoir changé de jour en jour. Selon notre interlocuteur, l’industrie des voyages et des loisirs connaît une évolution extrêmement importante dans tous les continents après une pause de plus de 02 ans qui a déstabilisé les acteurs investisseurs et développeurs. La reprise pour lui s’est faite de manière inéluctable dans tous les sous-secteurs tels que le transport, l’hôtellerie et les loisirs. Cette situation va encourager les départs en vacances et permettra de renouer avec une croissance durable surtout pour les marchés émergents, Asie, MENA, Afrique qui offrent de grandes opportunités d’investissement dans toutes les branches du tourisme. Notons, renchérit l’expert, que le tourisme et les loisirs sont devenus, depuis le début du 20 siècle, un secteur des services les plus performants, qui draine des investissements, des emplois et des croissances mais qui, d’autre part, pose des problèmes de fréquentations de flux et de « surtourisme » sur certains continents et certaines régions. Cette situation du trop, trop-plein, semble avoir connue une évolution remarquable avec la problématique des changements climatiques des impacts de fréquentation dans les milieux naturels, bords de mer, forêts, déserts…. La tendance globale est que les consommateurs sont de plus en plus soucieux sur la protection des biodiversités, les sites naturels et l’impact négatif sur les patrimoines par le fait des énergies fossiles utilisées par le tourisme par le billet de transports avion, voiture, bateau, train etc… Une situation préoccupante pour les capitaines de l’industrie du tourisme et du transport mais également ceux de l’hôtellerie, de la restauration et des organisateurs de voyages, des plates-formes d’agences et de tours opérateurs. Les mutations sociales et les modes de consommation, poursuit notre interlocuteur en tourisme, connaissent des changements notoires dans le monde, les réseaux sociaux Internet ayant bouleversé les données, les Ntic étant devenus un élément incontournable dans le processus de production de promotion de commercialisation et d’analyses de l’évolution des marchés de motivations tendances et besoins. Cette révolution du 2.0 et du 4.0 semble impacter de façon incroyable le marché mondial du tourisme, conclut l’expert.

À propos NADIRA FOUDAD

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