Une certaine opposition, mal placée et paranoïaque, estime que l’ANP serait en train de tenir les rênes du pouvoir de derrière le rideau, sans se mêler directement, dans la gestion des affaires de l’Etat. Cette opposition se donne donc le droit d’attribuer à l’armée algérienne une fausse mission d’un pouvoir occulte, mais toutefois, influent, qui n’existe, en effet, que dans les esprits égarés des gens s’apparentant à cette opposition… si cette ingérence militaire, n’existe pas dans la réalité des faits, elle devrait, selon eux, forcement, exister derrière les murs épais de la scène politique. L’ANP n’a pas besoin de n’importe qu’elle opposition d’avoir son mot à dire dans n’importe qu’elle question politique, jugée importante.. Elle ne le fait pas, parce qu’il y a des engagements qui ont été pris, en vue d’un respect rigoureux de la Constitution confinant l’Institution militaire à des missions et prérogatives biens déterminées et sans la moindre ambiguïté, dans les dispositions et les articles du premier texte juridique national …Ces prérogatives sont, clairement, limitées à des obligations purement, militaires et sécuritaires. Les lutteurs contre les moulins à vent ne vont, en effet, récolter que du vent. Ceux qui se coupent en quatre, juste pour essayer de nous convaincre que l’armée s’adonnent à des pratiques politiques transgressant ses missions constitutionnelles se mentent à eux même et à ceux auxquels ils s’adressent… le président de la république l’avait pourtant bien exprimé: Qu’il est le chef suprême de l’armée, en tant que civil et premier magistrat du pays…Pourtant les insuffisances et les tares sont nombreuses à constater dans la réalité et sur le terrain, pour que cette opposition -marche arrière- puisse les exploiter à des fins de propagande anti-gouvernementale, sans se fatiguer à dénoncer un «pouvoir militaire» qui n’existe pas.. Il existe encore une certaine injustice, une bureaucratie paralysante, un désordre civil et que sais-je encore…!! Mais, un pouvoir militaire très influent, n’existe pas. Oui, cette puissance politique qui serait occulte et qui se cacherait, peut-être – par «peur» d’une opposition, dont les vrais commanditaires préfèrent se cacher et pousser des innocents, chaque fin de semaine, dans les rues comme chaire à canon. De toute façon, cette opposition qui s’alimente de dehors est en train de s’effriter avec le temps, et si les élections législatives qui vont avoir lieu dans trois jours, passent dans la légalité et la transparence exigée par les lois et les règlements, elles seront, non pas une gifle, mais, un coup de fouet douloureux pour cette opposition…