Alors que l’an passé les producteurs de tomate industrielle de la wilaya de Chlef avaient vendu leur tomate séchée à des pays étrangers, cette année on entend ne pas parler de tomate séchée, pourquoi ? On n’en sait rien, mais on entend surtout parler du calvaire des attentes infernales de camions devant la conserverie de Chlef située à l’entrée Est du chef-lieu de wilaya, des files de camion dont leurs chauffeurs se sont exprimés au micro de radio Chlef, disant qu’ils sont là à attendre pour décharger leurs cargaisons depuis plus de 17 h et plus, un calvaire qui perdure auquel aucune solution n’a été trouvée, et cela à un moment où la capacité de transformation des tomates en conserve est de 2600 tonnes par jour soit l’équivalent, selon les responsables de la conserverie, de 140 semi- remorques, des tomates exposées au soleil durant plus de 10 h et d’autres mûres qui attendent d’être récoltées et acheminées vers la conserverie qui se trouve vraisemblablement dépassée par le grand nombre de camions chargés qui affluent vers elle de jour et de nuit, la seule solution est que la conserverie hausse ses moyens de transformation ou qu’une deuxième conserverie soit réalisée.