L’artiste martyr, Ali Maachi a grandement contribué à la guerre de libération, en combattant le colonialisme français par sa plume, sa voix et sa musique, a déclaré le directeur de la culture de la wilaya de Tissemsilt. Lors de la célébration de la journée nationale de l’artiste, à l’occasion du 63e anniversaire de la mort de Ali Maachi, M. Embarek Mebarki, directeur de la culture et des arts, a souligné que ce dernier était « le meilleur ambassadeur de la révolution algérienne » à travers ses paroles et ses compositions. Ali Maachi, qui a donné sa vie pour une Algérie libre, a soutenu la cause nationale à travers son talent de parolier et de compositeur. De par l’impact de ses œuvres, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, l’artiste martyr, qui a incarné le combat pour l’indépendance de son pays, est incarcéré en juin 1958 et exécuté dans sa ville natale. Né le 12 août 1927 à Tiaret, Ali Maachi a fait des études primaires qu’il a abandonnées pour aider son père agriculteur. Par la suite, il rejoint les forces navales de l’armée française dans la ville de Bizerte (Tunisie) pour accomplir son service militaire. En 1953, il fonde une troupe musico-théâtrale qu’il nomme « Saffir Ettarab », après quoi il se rend à Alger où il suit une formation qui lui permet de travailler en tant qu’ingénieur de son à la radio. Ali Maachi rejoint les rangs de la guerre de libération en 1957. Il est chargé de faire le tirage et la distribution du texte de l’hymne national. Arrêté et torturé, le chanteur et deux autres camarades -Djilali Benstora et Mohamed Djahlene – sont lâchement assassinés. Le wali de Tissemsilt, Abbes Badaoui a procédé mardi dernier au siège de la wilaya et procédé à la remise des cadeaux symboliques aux artistes tels que Boukenine Miloud dit « Chikh Miloud Vialari »,Tarek Chebli dit «Ahmed Wahbi junior», Ferdjani Djillali, Abdellaoui Nesserine, Khane Ishak et Makaci Rachid.
