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Subsahariens et mendicité. Un fléau qui perdure

La mendicité a de tout temps existé dans la ville d’Oran, mais depuis quelques temps, des nouveautés ont été relevées : des étrangers, plus exactement des subsahariens, femmes et enfants en bas âge. Ce phénomène qui affecte la bonne conscience collective, l’émergence de cette nuée de femmes organisées en bandes, avec un système d’exploitation d’enfants exposés sur les routes, les carrefours, les portes des mosquées, les us et le tramway, fait partie du décor urbain. Mais, il n’en demeure pas moins que le décor qu’ils imposent à tous, est plus que désolant, effrayant. C’est devenu quasiment une tradition ou beaucoup plus un métier, le problème relève plus de la criminalité que de la pauvreté quand les mendiants changent leur butin quotidien en pièces de monnaie chez le commerçant, la somme dépassant les 10.000 DA pour chaque mendiant. Aussi, l’acte charitable du don participe à cette tromperie et alimente le phénomène. Aux grands maux, les grands moyens, à Oran sans qu’on ne sache qui est derrière cette situation qui s’est propagée à travers les principales artères, ces petits enfants s’accrochent et ne vous quittent pas jusqu’à ce que vous leur remettez, une pièce de monnaie. Le problème de la mendicité ne cesse de s’accroître, prenant des proportions alarmantes au niveau de toutes les wilayas du pays et plus spécialement dans les grandes villes Oran, Alger, Annaba… La mendicité est devenue un métier très rentable. En effet, des énergumènes, démunis de toute conscience, usent d’un stratagème des plus condamnables pour apitoyer les automobilistes et les passants et leur soustraire de l’argent. Ils se placent en plein milieu de la chaussée avec des enfants en bas âge pour mendier et ils connaissent les lieux où se placer. La mendicité à Oran donne l’allure au fil des jours d’un prédateur à tentacules. Elle est érigée en  »profession », et a envahi telle cette herbe folle les rues et ruelles de nos villes, les places publiques, les mosquées, les cimetières etc… Tôt le matin, les stations de bus déversent par groupe une flopée de femmes et une marmaille toute déguenillée, qui se dispersent à travers les dédales des rues pour prendre position. La majorité en situation irrégulière, ces mendiants subsahariens sont parvenus à concurrencer les mendiants d’Oran, voire même les délocaliser de leurs lieux habituels, mosquées, marchés, cimetières entre autres.

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