Pas moins de vingt opérations de lutte contre le commerce anarchique et l’occupation “illicite” du domaine public, notamment les espaces publics squattés par les propriétaires de locaux ainsi que les chaussées et trottoirs, ont été enregistrées durant les neufs premiers mois de l’année 2020, à travers plusieurs sites du secteur urbain Bouamama, en coordination avec le bureau d’hygiène communal, les services de sécurité et la direction de commerce, a-t-on appris, lundi, du bilan dressé par les services de communication de cette délégation communale de cette petite agglomération d’Oran qui enregistre en outre une croissance urbaine, accompagnée d’une multiplication et d’une extension des quartiers précaires. En plus, il a été enregistré plusieurs décisions de fermeture de points d’abattage illégal notamment la veille de l’Aid El adha, dans le cadre des mesures “sanitaires” prises dans le prolongement du dispositif local, portant la lutte et prévention contre la propagation de la pandémie du Coronavirus. Bouamama, cette partie “très peuplée” mais “très difficile” à contrôler et à surveiller en terme d’expansion urbanistique anarchique, née à la suite de l’exode des années de plomb, tente par tous les moyens de redorer son image. Mais, le plus dur, sans doute traversé, est la période de lutte contre le Covid-19 où bon nombre de vendeurs informels, passant outre les consignes “sanitaires”, ont préféré dresser, à l’insu de la réglementation en vigueur en toile de fond, leurs étalages “de fortune”, ce qui a amené les services techniques de la voirie de Bouamama à réagir vigoureusement notamment au niveau du site dit “Hai Louz” et au quartier des Amandiers et à décider leur suppression, en coordination avec les services de sécurité compétents. De même, rappelons-le et suite à la prolifération des points d’étalage informels de vente de fruits et de légumes, plusieurs opérations ont été déclenchées, il y a deux années, sous la supervision et les instructions de la daïra, pour mettre un terme au phénomène du squat de espaces publics par des particuliers et des propriétaires de locaux. D’après le bilan, plus de 30 interventions ont été effectuées entre 2018 et 2020 dans le cadre de la lutte contre les squats des espaces publics et des trottoirs, détenus par des propriétaires de locaux et de vendeurs informels à étalages.
