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Sous ombre d’un opiniâtre Covid-19

La rentrée sociale, notamment la rentrée scolaire de cette année, a été particulièrement teintée par les affres du Coronavirus… En dépit des préparations minutieuses, les problèmes, parfois de grosses difficultés, ne tardaient à surgir, là où l’on ne s’attendait pas. Vous voyez bien que cet invisible et insaisissable Covid-19 crée des problèmes plus qu’il en fauche les gens. La rentrée scolaire 2020/21, pour le palier du primaire, a été, plus au moins, une réussite dans l’ensemble par rapport aux défis imposés par la pandémie. Pour le palier de l’enseignement moyen, dont la rentrée a été programmée et repoussée, jusqu’à la date d’aujourd’hui. L’on s’attend à voir comment les choses vont se passer. Qu’il ait des problèmes à en faire face ou pas, l’activité humaine doit continuer son cours. L’on finira, toujours, par trouver une quelconque forme d’adaptation au nouveau mode de vie impérativement, dicté par le coronavirus. Au niveau des établissements scolaires, la rigueur dans l’application des mesures de distanciation et des gestes barrières est de mise. Même les programmes pédagogiques et la réorganisation des classes ont été revus, en vue de s’adapter aux nouvelles donnes et éviter le maximum possible la contraction du virus, que ce soit par les élèves, le personnel enseignant ou le personnel administratif. Sur ce point, particulièrement, l’on ne badine pas avec les vies des gens et les responsables à différents degrés sont à cheval sur cette question. De toute façon et contrairement à ce qui se pratique avec une certaine ferveur dans les établissements scolaires, les gens dehors, dans la plupart des administrations, dans les moyens de transport en commun, dans les marchés publics, semblent ne pas allouer le moindre crédit à ce qui se passe autour d’eux, et à ce qu’ils entendent dans les médias. Effectivement, les gens n’affichent pas le moindre signe de peur à l’égard de cette pandémie, pourtant, elle est, tout juste là, dans les parages. L’amour de la liberté, si chère et si sacrée pour l’être humain, brave les plus redoutables défis de mort. Le confinement peut bien nous protéger contre les risques potentiels de la contamination, mais en même temps, il paralyse notre mouvement. C’est un effet indésirable que présenterait l’unique moyen possible pour le moment, pour se protéger contre toute menace contagieuse du virus. Tout au début des premiers mois de l’apparition de la pandémie, l’on avait promis – au niveau de l’OMS- la mise au point d’un vaccin anti-Covid-19, vers septembre ou octobre. Nous sommes en novembre et le Covid-19 continue à faire rage, notamment, dans les pays qui sont censés inventer ce miraculeux vaccin pour se sauver d’abord et ensuite sauver l’humanité entière.

À propos Abdelkader Benabdellah

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