Les consommateurs se plaignent, de plus en plus, de l’aggravation de l’insalubrité dans les marchés de fruits et légumes de la ville d’Oran. Des tas d’immondices encombrent les lieux commerciaux, censés être propres, exposant ainsi les usagers à des risques divers, caniveaux remplis d’ordures, des sachets par-ci, des cageots par-là, des légumes avariés, la stagnation des eaux usées, l’insalubrité généralisée et les odeurs incommodantes, accentués par des égouts à ciel ouvert, des marchandises exposées sur un sol boueux, des amas d’ordures qui s’entassent devant l’entrée des marchés. Ce ne sont plus des marchés de fruits et légumes mais des dépotoirs à ciel ouvert. Cela se passe au vu et au su des autorités locales (élus et responsables de l’ancienne assemblée) qui n’ont rien fait pour changer les choses. Plusieurs commerçants qui activent légalement, précisent que le problème incombe à une partie des commerçants ambulants qui n’ont rien à avoir avec le commerce. Marchés ou décharges publiques? Les marchés de fruits et légumes de la ville ne répondent pas aux normes d’hygiène et d’organisation en vigueur. D’où les multiples désagréments rencontrés par les citoyens qui fréquentent ces lieux et les commerçants qui y activent légalement. Pratiquement, c’est le même décor planté aux différents marchés que nous avons visités cette semaine de la Bastille à Eckmühl, en passant par les marchés de la Ville Nouvelle et de Gambetta et sans oublier les autres. Pour rajouter à ce décor, des étals improvisés à l’extérieur des marchés sont tenus par des indus occupants qui ne paient ni impôt, ni frais d’électricité, ni consommation d’eau, comme le souligne M.I, un commerçant de fruits et légumes, qui déplore cette concurrence déloyale.
