On se réjouit qu’une avant-garde de citoyens qui portent, dans leur cœur, la belle ville de Mostaganem, aient pris une initiative louable de se mettre en partenariat avec l’université pour créer un cadre de concertation et d’échanges d’informations pour arriver in fine à apporter un plus pour la défense et la préservation de notre littoral d’une longueur de 124 km qui se trouve être agressé à plusieurs niveaux. La meilleure façon de transposer les problématiques dues à l’environnement, c’est à travers le dialogue et la concertation avec les gens de la science pour argumenter le bien fondé lors des actions à mener. Je souhaiterai que d’autres citoyens et associations, à l’instar du collectif de la préservation du patrimoine matériel et immatériel, et celui qui vient d’être constitué pour la défense du littoral, se constituent en collectif thématique afin de mieux cerner les problèmes inhérents au développement local qu’il soit social, humanitaire, économique, touristique, agricole, écologique et environnemental. Ce n’est que par cette stratégie de «réseautage» que le collectif pourra être un interlocuteur audible, crédible, lisible et respecté auprès des responsables qu’ils soient institutionnels et/ou représentatifs. Ce sera donc aussi le prélude à l’engagement de la société civile ainsi organisée pour se préparer à se hisser à la hauteur du dispositif de la démocratie participative qui devient désormais un droit constitutionnel. Il est temps de comprendre que les membres de la société civile qui se respectent, véhiculent divers courants dont on se doit de les respecter et de les consolider dans la «pensée démocratique», c’est cela qui fera la force de la société civile mais cette fois-ci devant les problèmes de la ville, les Mostaganémois et son développement local doivent être soudés comme les doigts de la main. La démarche est sincère pour sauver la «dame société civile» d’une manière plus sereine et sans ambiguïté
