Sur bon nombre d’espaces, on continue à scander la société civile voulant mettre en avant son rôle, sa contribution, son engagement et même sa participation dans la prise de décision. C’est parfait, et c’est plutôt bien comme réflexion mais celle-ci est seulement une réflexion à travers laquelle certains viennent quelques fois l’utiliser comme récupération politique …ni plus. La mosaïque du mouvement associatif à Mostaganem est une équation à plusieurs inconnues. La majorité parmi les centaines d’associations inscrites sur les états officiels ne brillent que par la léthargie dans laquelle elles stagnent. Un état des lieux qui mérite une analyse profonde pour permettre de comprendre la réalité du terrain. Le nombre est bien évidement connu, les projets associatifs rarissimes et l’application du règlement contenu dans les statuts est inexistante. Histoire de se retrouver avec des associations, des fédérations, des organisations qui n’ont que le président qui ne se soucie jamais de réunir ses adhérents, ni d’échanger avec les membres de son Bureau ; pour ce qui est du bilan, il n’en a jamais car il n’a jamais été porteur de projet, il ne représente que lui-même mais malheureusement il fait partie de l’échiquier associatif de la wilaya. Beaucoup se posent la récurrente question de la relation de l’administration (DRAG) avec les associations au moment où on ne lui présente ni procès-verbaux d’assemblée générale, ni bilan ni nada. Il n’y a pas longtemps Mostaganem est arrivée à une des périodes les plus intenses dans l’activisme actualiste par une espèce de militantisme figé, statique pour ne pas dire stérile. Face à une telle situation méconnue totalement par les représentants de l’ONSC (Observatoire National de la Société Civile), celle-ci est loin des orientations préconisées par le Président de la République. A plusieurs occasion, les représentants locaux de l’ONCS réunissent les associations, ces mêmes associations ‘’désagrégées’’, auxquelles on tient le même discours. Mais lors de la dernière rencontre, ces mêmes ont été largement taclées par les militants associatifs. Beaucoup pensent que ce genre de réunion n’est que pure récupération car les représentants d’un organe associatif national doivent passer par les urnes. A défaut, ils seront toujours désavoués. Des rencontres avec l’ONCS, il y en a eu plusieurs mais la présence sur le terrain des représentants de cette importante ONG est absente et ne laisse percevoir aucune expectative de réorganisation du tissu associatif local. Après ces grandes rencontres, quasi officialisées, le silence se réinstalle et pour longtemps, laissant le mouvement associatif dans sa détresse. La société civile refuse catégoriquement d’être un atout électoraliste où une passerelle servant à s’offrir des sièges de confort à certains opportunistes. Aujourd’hui, pour une véritable adhésion des militants de la société civile, à la démarche du Président Abdelmadjid Tebboune, c’est la mise en pratique de la démocratie participative qui ne cesse d’être qu’un slogan infécond.
