Lors de l’opération de démolition entreprise en 2017 sur le site balnéaire de Sidi Medjdoub, le collectif chargé de la préservation du patrimoine matériel et immatériel, a averti les autorités locales, que dans le cadre de la protection du littoral qui présente un écosystème fragile, en préconisant avec insistance de ne pas en venir à la littoralisation, et faire proscrire toutes démarches d’artificialisation de ce site, en mettant en exergue la conservation des écosystèmes et à l’exécution des activités de détente et de loisirs ainsi que la niche du tourisme en particulier l’écotourisme afin que ce site soit induit dans la perspective également historique, culturelle et cultuelle. Sa création en site à la fois de détente et de loisirs et du tourisme durable, ira constituer inexorablement une reconnaissance à sa biodiversité terrestre et marine. Cette destination se verra être un espace où le tourisme se présentera comme moyen permettant de valoriser les ressources qui permettraient d’engendrer un développement local. La protection du patrimoine naturel, historique, archéologique et culturel fera de ces ressources un potentiel inéluctable qui fonde son image par son positionnement qui jouxte le site touristique de Mostaland, et le parc aquatique de AZ, son hôtel d’affaires. Ce site ainsi constitué portera un regard sur la place du littoral dans les politiques publiques d’aménagement touristique en y intégrant les projets préconisés au nouveau contexte des lois sur l’environnement et la protection du littoral (loi n°02-02 du 5 février 2002 relative à la protection et la valorisation du littoral JO n°10 du 12 février 2002). En effet, les potentialités sur le plan de la diversité paysagère sont incontestables avec son climat méditerranéen tempéré, la présence de 130 ha 56 ares des sites des trois quartiers emblématiques de Tidjdiit, Tabana et Derb qui viennent de bénéficier d’un plan de sauvegarde et de mise en valeur en secteurs protégés et une position centrale vis-à-vis des autres wilayas limitrophes. La configuration préconisée par le collectif, démarre à partir des ex-jardins des Bochria et des Eddaidj qui jouxtent l’immeuble de la SAA, terrain qui fait partie désormais du secteur sauvegardé par décret du 27 juillet 2015, disposition qui se substitue au POS.
