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Septième Art A Mostaganem. Un public impérialement captivé par le film «Héliopolis»

Avide de cinéma, le public de Mostaganem renoue enfin avec le septième art à l’occasion de la projection du film historique  »Héliopolis ». C’est le soir du mardi 29 juin, à la salle Cheikh Hamada et en présence des autorités locales qu’a été projetée cette production cinématographique du réalisateur Gacem Djaafar. Très charmé par la qualité artistique du film sur tous ses aspects techniques, le public, surtout les jeunes, semble avoir redécouvert quelque chose d’irrémédiablement disparue à Mostaganem. Dans une salle comble, le film a suscité beaucoup d’émotions car il retrace avec fidélité une honorable page de l’histoire du peuple algérien et de sa lutte pour la liberté. Il faut souligner que ce public a redemandé avec insistance de revoir ce long métrage. Pour avoir loupé la soirée, d’innombrables intervenants sur les réseaux sociaux revendiquent sa rediffusion. Oui car les échos ont marqué les esprits et le wali a répondu positivement au souhait du public pour une reprojection imminente dans la nouvelle salle de cinéma  »Afrique » (ex-Cinémonde). Et la promesse est tenue. Il est certain qu’une telle production aussi réussie sur ces aspects purement cinématographiques pourrait avoir ses secrets. A tout cela, le réalisateur a répondu aux questions des journalistes à l’occasion d’un point de presse, le lendemain de la projection. Mr G.Djaafar a surtout évoqué les conditions difficiles par lesquelles a passé le film. Il dira qu’il a fallu 04 années pour l’écriture du scénario et 09 années de travail pour arriver à ce résultat. Interpellé sur les modalités de choix sur les espaces de tournage, sur les décors, sur les acteurs, les costumes, et les figurants, le réalisateur a expliqué que la production avait fait appel à divers soutiens techniques et logistiques. Tous les aspects techniques ont été méticuleusement disséqués à tous les niveaux et la production a fait le meilleur choix car la qualité est là, dira-t-il. Les étudiants de la faculté des arts, soit du département cinéma de l’UMAB, présents à la conférence de presse, ont souhaité revoir le réalisateur pour des travaux sur Mostaganem auxquels il souhaiterait y contribuer. Sur sa présélection aux  »Oscar » de Hollywood comme film étranger, le réalisateur dira que le projet est en cours. G.Djaafar informera l’assistance que le film a déjà été projeté dans plusieurs wilayas avant Mostaganem. En effet, le public de Tizi-Ouzou, d’El Oued, d’Adrar, de Mascara, de Constantine et d’Oran ont agréablement réagi à ce chef-d’œuvre artistique. Cet évènement cinématographique coïncide justement avec l’arrivée du nouveau directeur de la culture et des arts de la wilaya en l’occurrence le docteur Mohamed Merouani. Un bon départ pour un secteur longtemps agonisant qui retrouve ses marques par une activité qui semble avoir été enterrée. Tous confiant que par la vision managériale de M. Merouani, la culture à Mostaganem se réanime doucement mais sûrement… et c’est de bonne augure.

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