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Selon le président du Comité de direction de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH). Plus de «Super» à partir de juillet prochain

Plus d’utilisation en Algérie du super avec plomb dès juillet. Est-ce possible? Néanmoins ce qui était un des objectifs du ministère de l’Energie qui avait annoncé, courant décembre 2020, la suppression de la commercialisation de l’essence super avec plomb, dès 2021 pour sa nocivité sur l’environnement, a fini par se réaliser. Ce type de carburant n’est en effet plus produit ni utilisé dans plusieurs pays du monde à cause de son impact négatif sur l’écosystème. Va- t-il au fait être remplacé par de l’essence substituant ou reformulé avec retrait de plomb pour être du super sans plomb afin d’éviter l’importations de celui-ci ? Pour l’Algérie, ce type d’essence est dépassé. Il y a aussi le renouvellement en vue d’une partie du parc automobile algérien par les autorisations d’importation du «neuf». Prévue initialement en janvier, Cette suppression a été repoussée d’un mois soit pour février dernier avant d’être reportée pour juillet au lieu d’octobre. Cette caracolade d’annonces entre report et repoussement de l’entrée en vigueur officielle de la suppression de la commercialisation de l’essence super avec plomb, a d’un autre côté de quoi laisser sceptique les importateurs de la filière automobile ainsi que les clients potentiels qui désireront renouveler leur «tacot». Les vieilles voitures en circulation en Algérie qui seront remplacées par du «neuf» posent problème. Le vieux tacot marche depuis des lustres avec de l’essence super avec plomb d’où la sempiternelle question de savoir qu’adviendra de ce type de véhicules une fois sera officialisée la suppression de la commercialisation du super avec plomb. Le directeur de la branche GPL Rachid Yaguer avait affirmé, en mars, que l’Algérie était en mesure de convertir 20.000 véhicules par an au GPL dévoilant le chiffre de 60.000 véhicules convertis jusque ici au gaz pétrole liquéfié. La coïncidence entre la conversion des voitures en circulation au GPL et la suppression de la commercialisation du super avec plomb, n’est de ce fait là nullement innocente. L’Algérie qui a inauguré plusieurs raffineries a donné la priorité à la production du super sans plomb. Plus de carburant plombé donc. La suppression de la commercialisation de l’essence super avec plomb au niveau des stations-service interviendra au plus tard début juillet prochain au lieu de début octobre prochain, comme affirmé auparavant. L’annonce a été faite par le président du Comité de direction de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), Rachid Nadil. S’exprimant dans un entretien à l’APS, M. Nadil a indiqué que toutes les dispositions ont été prises pour mettre fin, d’ici le mois d’octobre 2021, à l’usage de l’essence super avec plomb ayant l’indice d’octane 92, produite par les raffineries algériennes. Nuisible à la santé et à l’environnement, « ce carburant n’est plus produit ou utilisé dans le monde, à l’exception de l’Irak et du Yémen », a-t-il encore souligné. Les automobilistes devront ainsi utiliser l’essence sans plomb ayant un indice d’octane unifié « valable pour tous les véhicules », selon le responsable affirmant que les tests à cet effet sont « en cours » et que le produit proposé sera « totalement » sécurisé pour les différentes motorisations. Selon M. Nadil, l’Algérie avait décidé aussi d’abandonner cette essence plombée dans le cadre de sa politique visant à mettre fin à l’importation des carburants. En effet, les raffineries algériennes avaient cessé en 2020 de produire l’essence plombée, les capacités de production sont donc orientées vers le sans plomb, a-t-il signalé, ce qui va permettre d’atteindre l’autosuffisance en la matière. Sonatrach dispose de capacités de production de 4 millions de tonnes d’essence par an, tandis que la consommation nationale est estimée à une moyenne de 3,7 millions de tonnes par an. Dans ce sens, le président de l’ARH fait remarquer que l’opération de suppression de l’essence super avec plomb qui devait intervenir initialement durant le premier semestre 2021, a été retardée en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la demande interne. « Les quantités de l’essence sans plomb devaient être stockées dans des cuves destinées initialement pour le stockage de l’essence plombée, ce qui fait que des parois des réservoirs demeuraient contaminés par le plomb. Il fallait vendre toute la quantité stockée de l’essence super avec plomb pour pouvoir rincer les parois. Ceci ne pouvait pas se réaliser en raison de la baisse de consommation sous l’effet des mesures de confinement prises dans le cadre de la lutte contre le coronavirus », a-t-il expliqué. M.Nadil a assuré, à ce propos, que toutes les capacités de stockage des carburants sont en train d’être préparées de manière à éliminer progressivement les quantités stockées de l’essence super avec plomb. Par ailleurs, l’opération de retrait de l’essence avec plomb va impliquer, selon M. Nadil, des changements au niveau des 2.800 stations-service existant au niveau national, avec l’organisation de larges campagnes d’information.

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